Ses débuts Faten Hamama fait ses débuts au cinéma en 1939 à l’âge de sept ans, dans le film « Jour heureux » de Mohammed Kareem après que son père lui ait envoyé l’une de ses photos.
Impressionné par les performances de l’enfant, Kareem retravailla avec elle dans les films « Russassa fil kalb » en 1944 et « Dunia » (1946).
En 1945, le réalisateur Youssef Wahbi remarque le talent de l’adolescente et lui offre le premier rôle dans son film « Ange de miséricorde ».
C’est le début du succès, critique et public, de Faten Hamama.
En 1947, elle épouse l’acteur et réalisateur Ezzel Dine Zulficar, avec qui elle créera une maison de production, qui financera plusieurs de ses films.
Ils divorceront en 1953, mais elle continuera à tourner avec lui.
Sa carrière Dans les années 1950, Faten obtient le rôle principal du premier film policier égyptien « Maison numéro 13 ».
Elle joue dans plusieurs films présentés au festival de Cannes, dont « Papa Ameen » en 1952 et « Lutte sur le Nil » en 1954.
C’est lors du tournage de ce film qu’elle rencontra son second mari, Omar Sharif.
Le temps de leur union, ils partagèrent plusieurs fois l’affiche de films romantiques.
Dans les années 1970, les rôles de Faten sont plus politiques et elle profite de sa présence à l’écran pour transmettre des messages pro-démocratie comme dans le film « Empire M » en 1972.
À partir des années 1980, Faten se fait moins présente au cinéma et fait sa première apparition à la télévision dans la série « Dameer Ablah Hikmat » .
Elle marqua une pause entre 1993 et 2000 avant de revenir, toujours à la télévision, dans la série populaire et multi récompensée « Wajh ِِal-Qamar » .
Elle n’a plus joué depuis.
Ses engagements Faten vécut hors d’Égypte de 1966 à 1971 pour des raisons politiques.
D’abord, supportrice du Président Nasser lors de la révolution de 1952, elle devint ensuite une opposante à son régime d’oppression.
En conséquence, on lui interdit de quitter l’Égypte, ce qu’elle parvint finalement à faire après plusieurs discussions houleuses.
Elle ne revint au pays qu’en 1971 à la mort de Nasser, bien que celui-ci l’ait supplié plusieurs fois de revenir, lui donnant le nom de « trésor national ».
Dès son retour, Faten décide de transmettre dans ses films des messages contre les lois en vigueur en Égypte, notamment dans le film « J’ai besoin d’une solution », une critique de la loi sur le mariage et le divorce en Égypte.
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