Le Pop Art : une réaction à la consommation de masse Le Pop Art, porté par Eduardo Paolozzi et Richard Hamilton, émerge d’une réaction à la consommation de masse et veut présenter l’art comme un produit ordinaire de consommation.
Au début des années 1960, le mouvement pop art traverse l’Atlantique.
Andy Warhol est le plus connu des artistes américains de ce mouvement.
Pour traduire l’insignifiance, la banalité, la platitude de l’objet de consommation, les artistes du mouvement Pop Art se réfèrent à la bande dessinée, à la publicité et à la télévision.
Ils utilisent des contrastes forts et des couleurs déroutantes.
Ils s’approprient de nouvelles techniques jusque-là cantonnées à l’industrie comme la sérigraphie et l’acrylique.
Ils produisent leurs oeuvres en séries.
La boîte de soupe Campbell d’Andy Warhol en est l’exemple type.
Les artistes du Pop Art Un moment important du mouvement est l’exposition « This is tomorrow » en 1956 à la Whitechapel Art Gallery de Londres.
Richard Hamilton y a exposé « Just What Is It that Makes Today’s Homes So Different, So Appealing? » un collage considéré comme l’acte de naissance du mouvement.
Eduardo Arroyo utilise également le collage, mais ils s’éloignent du courant pop art pour subir d’autres influences qui donneront le mouvement appelé la nouvelle figuration.
En France le Pop Art devient le nouveau réalisme avec les collages de Raymond Hains, François Dufrêne, Jacques Villeglé et les monochromes bleus d’Yves Klein.
Parallèlement coexiste le mouvement de la Figuration narrative avec Erró, Valerio Adami, Jacques Monory, Bernard Rancillac et bien d’autres.
Dans les années 2000, un « nouveau pop » resurgit avec Aurélie Lafond, Jean-Claude Cuenca, Juan Barletta et quelques autres.
Le Japon a son Pop Art qui se retrouve dans le Superflat mélange de manga, de graffitis, d’Ukiyo-e, d’images surréalistes parfois obscènes.
Ses représentants sont Yoshitomo Nara, Aya Takano et quelques autres.
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