La biographie Il est né en 1927 à Francfort en Allemagne.
Il suit les exils consécutifs de sa famille, premièrement en France, puis aux États-Unis.
Lorsqu’il retourne à Paris en 1950 (alors âgé de 23 ans), il se lance dans des études de philosophie.
Mais, il abandonne et se consacre à suivre les traces de son père.
Il commence à travailler dans le monde du cinéma en tant qu’assistant.
Il est l’assistant de Julien Duvivier, d’Anatole Litvak, et de son père sur le film »Lola Montès », sorti en 1955.
Puis, il travaille pour la télévision allemande en utilisant le nom de jeune fille de sa mère (Marcel Wall).
Quelque temps plus tard, il fait deux courts métrages, ce qui l’amène à faire des longs métrages.
Son talent s’exerce dans la critique.
Marcel Ophuls est un éternel exilé.
Il se trouve entre trois cultures et trois nationalités (allemande, française et anglaise).
Il juge un pays avec le regard critique des deux autres.
La filmographie Son premier long métrage, « L’amour à 20 ans », sorti en 1962, est une collaboration entre plusieurs réalisateurs, dont François Truffaut.
Il s’agit d’un film comportant cinq sketches sur les amours de cinq personnes de nationalités différentes.
Un an plus tard il sort « Peau de banane » qui raconte l’histoire d’un couple qui s’adonne à l’escroquerie.
Mais, c’est en 1971 qu’il se fait connaitre par « Le chagrin et la pitié ».
Ce film télé est censuré par la télévision française.
Il est alors diffusé au cinéma et connait un grand succès.
Ce film montre l’absence d’héroïsme de la part des Français durant l’occupation nazie.
Il s’attaque au même thème avec un film sur le procès de Nuremberg « The memory of justice » en 1976.
Il fait, par la suite, un documentaire sur le procès du criminel de guerre Klaus Barbie en 1988.
En 1995, il sort « Veillée d’armes » qui est un documentaire sur le journalisme en temps de guerre et spécifiquement sur la guerre du Kosovo.
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