Louis Aragon est né à Neuilly-sur-Seine, le 3 juillet 1897, d’un père qui ne l’a pas reconnu.
Une blessure qui apparaît entre les lignes de son œuvre.
Il entreprend des études de médecine après avoir obtenu son baccalauréat en 1915.
Puis vient la guerre durant laquelle il est incorporé, en 1917, et part pour le front.
Il fait alors la rencontre d’André Breton avec lequel, en 1924, il participera à la création du mouvement surréaliste.
Ensuite, il adhère au parti communiste Français en 1927.
Il rencontre ensuite son épouse en 1928, écrivain également, Elsa Triolet.
Elle inspirera largement sa poésie à compter des années 1940.
Il sera également journaliste à « L’humanité », en 1933, ainsi que secrétaire de rédaction dans une revue intitulée « Commune », éditée par l’association des écrivains et artistes révolutionnaires.
Il en partira en 1937 après en avoir été membre du comité directeur, mais en sera directeur plus tard.
Il sera également directeur d’un quotidien qu’il crée, « Ce soir », dans lequel il s’investit tout en écrivant ses romans.
Ses activités sont augmentées lorsqu’il devient directeur d’un hebdomadaire, « Les Lettres Françaises », ainsi que PDG d’une maison d’édition qui lui permet de faire connaître les écrivains.
Il sera mobilisé en 1939, et contraint de devenir clandestin en 1941, une période pendant laquelle il organise un réseau de résistance.
C’est en 1945 que Louis Aragon publie « Aurélien ».
L’œuvre de Louis Aragon est très variée, mais l’ensemble de son œuvre a un fil conducteur : la quête de soi.
Ce fut un romancier, poète, essayiste et nouvelliste qui a écrit de 1921 à 1980.
Aragon a été lauréat, en 1956, du prix Lénine, pour la paix.
Ce fut un artiste prolifique ainsi qu’un intellectuel engagé aux activités multiples.
Louis Aragon est décédé le 24 Décembre 1982 à Paris et repose aux côtés de son épouse dans la fondation, une fondation Elsa Triolet qui était sa dernière volonté.
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