Le film « Le Cerf–Volant » est un film dramatique libanais réalisé par Randa Chahal Sabbag.
L’action se déroule dans un village du sud du Liban, à la frontière avec Israël.
Le village est partagé en deux et il est délimité par des barbelés.
Une jeune adolescente, Lamia, passe la plupart de son temps libre à faire voler un cerf–volant et à observer la partie du village où il lui est interdit de s’aventurer.
Or, elle franchit à maintes reprises la « frontière » et elle fait la connaissance d’un jeune soldat israélien.
Tous deux tomberont amoureux l’un de l’autre et essaieront de vivre leur amour malgré les obstacles.
Il s’agit d’un long métrage touchant et émouvant.
Le quotidien des Libanais dans une partie du pays où des familles vivent séparées est particulièrement bien restitué.
Les décors sont magnifiques et la distribution est impeccable.
La jeune Flavia Bechara, qui interprète le rôle de Lamia, est tout simplement bouleversante de réalité.
La réalisation de Randa Chahal Sabbag est soignée et sensible.
Il s’agit d’un film réussi où l’émotion est très souvent présente.
Quelques anecdotes Le film qui fut en compétition lors du Festival de Venise 2003, reçut le Lion d’Argent et le Grand Prix du Jury.
Le tournage du film eut lieu juste après les attentats du 11 septembre dans un contexte international tendu.
La réalisatrice a tenu à ce que les prises de vue se passent au pied du mont Hermon, et ce, malgré une surveillance militaire très intensive.
Pour Randa Chahal Sabbag, l’histoire aurait pu se tourner dans n’importe quelle autre partie du monde.
Elle déclarait lors de la sortie du film : « cette histoire aurait pu se passer sur la frontière turco-grecque, en Corée ou ailleurs.
Cette histoire est possible là où les frontières transforment l’Autre en étranger, en ennemi.
«
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