L’opéra Thaïs Cet opéra narre l’histoire d’un moine, Athanaël, qui convertit Thaïs, une courtisane païenne, au christianisme.
Celle-ci passa alors le reste de sa vie, et mourut dans la joie de la rédemption.
Athanaël se rendit compte trop tard de son amour charnel pour la jeune fille, renia sa foi, malgré un bref retour dans son monastère, et passa le reste de ses jours dans le désespoir.
L’œuvre est un savant mélange de volupté, de force et de religiosité.
Deux parcours antagonistes s’y croisent, celui de la courtisane, qui connait toutes les ivresses et qui renonce ensuite au monde et celui du moine, déjà séducteur, mais ne vivant pas encore dans le péché, renie sa foi lorsqu’il se rend compte de son amour pour Thaïs.
Ces deux personnages principaux se retrouvent à plusieurs reprises tout au long de cet opéra.
A chaque fois, cela marque un temps fort de la pièce, car cela tourne en une confrontation entre deux destins qui s’entrecroisent.
La méditation de Thaïs Ce croisement entre ces deux destins est marqué, au milieu de l’opéra, par la Méditation religieuse, aujourd’hui renommée sous le nom de Méditation de Thaïs.
Ce passage correspond à l’acte II.
Massenet a parfaitement su, en s’inspirant des personnalités diamétralement opposées des deux personnages, faire ressortir leur caractère à travers la musique.
Le côté sceptique, ironique et discrètement anticlérical voulu par Anatole France dans son roman homonyme est ici passé sous silence.
Mais le côté dramatique est lui très efficacement représenté.
La Méditation est jouée au violon solo, accompagné de l’orchestre.
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Cette pièce est très souvent jouée en concert et de nombreuses vidéos gratuites sont visibles sur le site de You Tube.
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