Les Francs–tireurs au XVIIIe et au XIXe siècle Les soldats de certains corps d’infanterie légers sont appelés « francs–tireurs » à l’époque de la Révolution française.
Cette expression est de nouveau employée à l’époque de la guerre de 1870 contre la Prusse, afin de désigner les nombreux corps de volontaires qui se forment pour faire face à l’ennemi.
À l’époque, la Prusse refuse de donner le statut de belligérants aux francs–tireurs.
L’évolution des Francs–tireurs Les conventions de La Haye en 1899 et 1907, puis celle de Genève en 1949 ont accordé la qualité de belligérants aux francs–tireurs, à condition qu’ils se présentent en formation militaire, avec un chef portant un insigne reconnaissable.
Les francs–tireurs doivent aussi reconnaître les lois de la guerre, et porter ouvertement leurs armes.
Les Francs–tireurs et partisans Russes et Allemands avaient passé un pacte de non-agression avant le début de la Seconde Guerre mondiale, mais le pacte germano-soviétique a été subitement rompu en 1941 par Adolphe Hitler.
Dès lors, le parti communiste français entre en guerre, et décide de mettre sur pied une organisation de lutte armée, sur le territoire français.
Un syndicaliste communiste, Eugène Hénaff recrute des militaires communistes volontaires et lève une petite armée, qui prend l’appellation de « Francs–Tireurs et Partisans Français » en 1942.
Les Francs–Tireurs et Partisans sont de jeunes gens impétueux et actifs contre les nazis, mais uniquement en zone occupée dans les premiers temps.
Cette section était d’abord réservée aux seuls communistes.
Quand la France devient occupée en zone sud, les communistes décident d’y développer les « Francs–Tireurs et Partisans Français », ouvrant par là même l’organisation aux non-communistes.
Ils s’organisent incroyablement, développant à la fois les missions de renseignements, les attentats contre l’occupant et les maquis.
Vers la création des Forces Françaises Libres Le 29 décembre 1943, les « Francs–Tireurs et Partisans » fusionnent officiellement avec l’armée secrète, regroupement français de résistants, ce qui provoque la création des Forces Françaises Libres.
La fusion prendra du temps à s’effectuer réellement sur le terrain.
La libération de Paris reste un des symboles de l’unification des « Francs–Tireurs et Partisans » et de « l’Armée secrète », c’est un grand moment pour les mouvements de résistance français.
L’expression « Les francs tireurs » a été reprise depuis 1998 par une émission de télévision de la chaîne Télé-Quebec, à voir sur Telequebec.
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