Une histoire Avril 1873 En avril 1873, à Roche, Rimbaud entame l’écriture d’un recueil en prose, dont le titre général devrait être « Livre Païen » ou « Livre Nègre ».
Mais, la campagne ne l’inspire pas assez, il est difficile d’écrire des atrocités à la campagne selon lui.
Rimbaud – Verlaine En mai, il revoit Verlaine avec qui il s’embarque pour l’Angleterre.
Une violente dispute éclate entre les deux poètes le 3 juillet.
Verlaine rentre à Bruxelles avec l’espoir de se réconcilier avec sa femme.
Rimbaud le rejoint, mais lorsque ce dernier veut partir pour Paris, Verlaine lui tire dessus le blessant légèrement au poignet.
Verlaine sera emprisonné durant deux ans, et Rimbaud après quelques soins rentre à Roche le 20 juillet 1873.
De juillet à octobre 1873 Enfermé dans le grenier, Arthur Rimbaud terminera « Une Saison en Enfer« , rongé par la douleur sentimentale.
Rimbaud décide de publier ce recueil à compte d’auteur en octobre 1873 à l’imprimerie Jacques Poot et Cie de Bruxelles.
Il déposera un exemplaire à Verlaine, en distribue quelques-uns à ses amis.
À Paris, devancé par sa réputation, on lui tourne le dos.
Il rentrera désoeuvré à Roche, détruisant les exemplaires restants.
Un trésor retrouvé 500 exemplaires seront retrouvés par Léon Lossau en 1901 à Bruxelles, à l’imprimerie, exemplaires que Rimbaud n’avait pas pu payer.
Il faudra attendre 1914 pour qu’il soit accessible.
Neuf poèmes « Une Saison en Enfer« , d’Arthur Rimbaud, est constitué de 9 poèmes en prose.
Il existe deux mouvements dans ce recueil, un premier, de Prologue à Délire II : Alchimie du verbe, extrêmement pessimiste ; un second mouvement avec la suite des textes qui semble aller vers le salut.
Premier mouvement Ce recueil débute avec « Prélude », Rimbaud y relate qu’il a frôlé la folie et la mort.
Dans « Mauvais Sang », Rimbaud parle de ses ancêtres comme d’une race esclave.
« Nuit de l’Enfer« , un texte sur l’héritage païen et son regret de ne pas l’avoir assumé.
« Délires » I et II sont les errements de Rimbaud et son expérience de la voyance.
Second mouvement Les quatre textes suivants amorcent un retour à la raison ponctué tout de même de traces de désespoir : avec L’Impossible, c’est la Tour d’Orient et la science, « L’Éclair « , le mysticisme est vain, « Matin », l’espoir renait, « L’Adieu », un appel au travail.
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