Histoire Origines D’après le prêtre Babylonien Bérose, ces jardins suspendus sont construits en 600 avant J.
C par le roi des Perses : Nabuchodonosor II, à Babylone (dans le sud de l’Irak actuel).
En effet, il désire les donner en cadeau à son épouse, Amytis, originaire de Médie (une région de l’Iran richement boisée) afin de lui rappeler ses terres et de chasser sa nostalgie.
Description Malgré des descriptions multiples, il est cependant dit que les jardins de Babylone sont construits à proximité de l’Euphrate, dans une citadelle aux murs épais.
L’immense édifice est soutenu par des piliers de pierre qui se rejoignent en arcs voutés.
La suspension se fait à l’aide d’un escalier de marbre qui relie plusieurs terrasses.
Sur chacune d’elle sont entretenus de magnifiques jardins, avec des espèces d’arbre variées, de fleurs, mais aussi de fruits.
Une abondante nature irriguée par un système ingénieux de canaux qui puisent l’eau directement de l’Euphrate.
Il est même dit que cette eau a des vertus spécifiques qui rend les jardins si luxuriants.
Cette citadelle est encerclée par un immense mur d’enceinte qui comporte 250 tours et 9 portes de bronze.
Mythe ou réalité ? Les écrits Quelques textes grecs ou romains relatent de l’existence des jardins de Babylone, comme Diodore de Sicile qui en fait une description détaillée ou encore l’historien Quinte Curce dans son histoire d’Alexandre.
Cependant, aucun texte Babylonien n’en parle.
Même le célèbre historien grec, Herodote qui a pourtant écrit un long résumé sur Babylone, n’en fait pas mention.
Mythe ? Oubli volontaire ? À ce jour, la question demeure.
Les fouilles archéologiques Plusieurs fouilles archéologiques se sont portées sur ce secteur, mais à ce jour rien n’a vraiment été découvert, hormis quelques vestiges que l’on ne peut hélas identifier comme appartenant à ces jardins.
Certains chercheurs pensent peut-être que les jardins se trouvent ailleurs, à Ninive plus précisément.
En effet, il serait possible que les auteurs grecs aient confondu Babylone avec cette ville lors de leurs témoignages recueillis.
À ce jour, il est impossible de certifier à cent pour cent l’existence de ces merveilles du monde qui continuent de fasciner.
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