Catégories: Culture
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17 mars 2020 13 h 17 min

Analyse et critique de "Beyond Re-Animator"

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Résumé Suite aux évènements des deux précédents métrages, le Dr.
Herbert West (Jeffrey Combs) purge sa peine en prison depuis 13 ans.
Là, il poursuit ses expériences étranges sur des rats et finit par recevoir l’assistance d’un jeune médecin, Phillips (Jason Barry), frère de la dernière victime de West.

West découvre bientôt une forme d’énergie organique révolutionnaire, qu’il baptise « énergie nanoplasmique » : extraite d’un être vivant et conservée dans de petites ampoules, elle peut alors être utilisée pour contrôler des corps décédés, précédemment ramenés à la vie par les injections de West.
Chaos au pénitencier Les cadavres ressuscités semblent alors totalement vivants et en pleine possession de leurs moyens : une avancée indéniable pour les travaux de West.
Mais, lorsque le directeur de la prison découvre les expériences de West, il est rapidement tué et ramené à la vie.
Réanimé à l’aide d’une ampoule contenant de l’énergie de rat, le directeur se met à avoir un comportement aberrant et agressif.

Bientôt, la prison tout entière sombre dans le chaos alors que les produits de West circulent dans le bâtiment : vivants et morts-vivants se côtoient et la petite amie de Phillips (Elsa Pataky) est tuée avant que les autorités n’interviennent.
West, lui, profite alors du chaos ambiant pour « négocier » sa libération anticipée.
Genèse Suite des films cultes « Re-Animator » (1985, par Stuart Gordon) et « La fiancée de Re-Animator » (1990, de Brian Yuzna), « Beyond Re-Animator » est produit indépendamment par Brian Yuzna, pour 3 millions de dollars.
Prévu pour une exploitation en DVD, le film apparaît en festival courant 2003, connaissant une brève sortie en salles aux USA en avril et en juillet en Espagne (où il engrange 140000€ en salles).
Aux USA, la chaîne Syfy en achète bientôt les droits de diffusion, dans une version censurée (obligatoire compte tenu de la violence du film), puis le métrage sort en DVD.
Accueil critique À sa sortie, les critiques sont mitigées.
Si bon nombre de journalistes n’adhèrent pas à l’environnement carcéral du métrage, d’autres le trouvent, au contraire, très rafraîchissant et saluent le politiquement incorrect de Yuzna.
La scène improbable opposant un pénis coupé (revenu à la vie) et un rat dans un match de boxe en ombres chinoises, donne ainsi clairement le ton du film, très cartoon horrifique : un métrage qui ne se prend pas (et n’est pas à prendre) au sérieux.

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