La boucle est bouclée ! Dans cette réflexion menée sur les modes de déplacements à deux roues alternatifs de part la conception de leurs transmissions, je les ai toutes faites : gros sccoter (Tmax), hybride complet (Honda Dn01) et maintenant moto à boîte séquentielle : FJR AS.
Alors le postulat de départ est que cette FJR (sans embrayage) est ce qui ressemble le plus à une « vraie » moto.
Seul un œil expert vous posera la question « mais dis donc, où c’est qui se cache ton embrayage ? »Volatilisé l’embrayage sur la Yamaha et c’est plutôt pas mal ! Sélection au pied ou à la main gauche d’une très grande qualité tant dans la fabrication que dans le ressenti proposé à l’index.
Il suffit de tirer vers soi la palette pour passer le rapport supérieur que de l’effleurer pour rétrograder : superbe de feeling.
Aussi rapide qu’une boîte classique, la manœuvre est identique, il faut toujours soulager les gaz pour passer la vitesse.
Mais le système est tellement bien fichu qu’on oublie vite son pied et qu’on use et abuse de la boîte au guidon.
PUBLICITÉPUBLICITÉLe tout est couplé au très bon quatre pattes plein de souffle dès 4 000 tours de la marque aux diapasons.
Le reproche à formuler est que la première, pour tracter la moto, a tendance démarrer à 2 000 tours ce qui induit beaucoup de couple, il faut se montrer prudent au début.
J’en ai fait l’expérience par un gros patinage sur route mouillé au départ d’un feu rouge.
Pour le reste, on connait la machine : protection efficace, grosse voyageuse, des valises un peu justes et une conso un peu élevée qui pourrait être abaissée par l’ajout d’un sixième rapport.
Au moment de conclure cette FJR est capable de séduire le plus grand nombre et surtout les réfractaires aux variateurs du Tmax ou de la boîte intelligente du DN01.
Non pas que le système embarqué par Yamaha soit supérieur aux autres (la Honda est même pour moi, meilleure) mais tout simplement parce qu’il ne déroutera pas le motard lambda d’un style qu’il aime à savoir la moto….
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Franchissez le pas pour ceux qui roulent beaucoup aux abords des villes et en ville, car l’essayer c’est l’adopter.
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