A l’instar de quelques modèles BMW de route et du monde de la compétitions sur circuits fermés (MotoGP, WSBK et WSS), Kawasaki était présent aux JNMS pour présenter un atelier de démonstration de son système antipatinage présent sur l’actuelle GTR 1400.
Là aussi, ce principe est très largement usité dans le monde automobile pour des questions de motricité, sous de très différentes formes (moteur, freins, ESP, différentiel autobloquant, etc…).
Sauf qu’en deux roues, il est encore très rare, alors qu’il peut éviter la chute.
Kawasaki avait mis en place une longue traînée de sable simulant le faible coefficient de frottement d’une surface glissante.
Avec une adhérence sérieusement mise en défaut, le pilote de la grosse et lourde GT met plein gaz sur le second rapport.
Antipatinage Kawasaki GTR 1400PUBLICITÉPUBLICITÉLa roue arrière et le régime moteur s’emballent joyeusement, tandis que le pilote endigue le travers.
Le pilote repasse à nouveau au même endroit avec l’antipatinage enclenché.
Ce dernier jugule complètement toute amorce de perte de motricité et de glisse du train arrière.
Le pilote force sur la poignée et le moteur aussi.
Mais la moto reste en ligne et le pilote n’a rien à faire.
Le système prévient ici toutes dérobades intempestives et les chutes qui vont avec.
Il semble tout-à-fait efficace.
Parfaitement au point en compétition, dans des objectifs différents de performance et d’efficacité qui ont cours en compétition de haut niveau, on s’est également aperçu que ce type de système limitait aussi considérablement les ‘high-sides’ destructeurs de pilotes.
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