En Moto2, et comme en MotoGP, la catégorie intermédiaire est soumise à un manufacturier unique, afin de limiter les coûts et l’escalade à la performance.
De plus, au même titre que le moteur unique d’origine Honda, ce paramètre commun est sensé donner les mêmes chances à tous les protagonistes.
C’est pourtant là que le bat blesse pour l’instant.
En effet, une grogne du paddock mettrait en avant le fait que les enveloppes Dunlop ne font pas que limiter les performances des prototypes, elles ne sont en fait pas du tout performantes.
Cela explique qu’aucun chassis ne parvient à se distinguer réellement en faisant la différence.
Les pilotes se plaignent de mouvements excessifs nuisant à la précision des motos et de travers permanents: “c’est chaud pour ne pas tomber,” révèle un top pilote, “les pneus sont vraiment trop juste et j’ai failli m’envoler trois fois en course!”.
Mais il y a un autre problème plus difficile à accepter, c’est le suivi qualité qui semble approximatif.
Certains pneus dribblent, d’autres non, obligeant les teams à les tester sur deux tours aus essais pour sélectionner les meilleurs et les retenir pour les séances de qualifs et la course.
Un point faible déjà connu chez Dunlop à l’époque d’Olivier Jacques en 250, et même identifier à l’époque du duel Baldé-Mang sur Kawasaki, au début des années 80… Dunlop a donc du pain sur la planche pour remédier à ces défauts et se mettre à niveau.
Source : www.
moto-journal.
fr n°1901 du 15 Avril 2010Photo : www.
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