Un pas en avant, un en arrière, les dossiers autour de la reprise de Voxan désormais en liquidation et non plus en redressement se font et se défont.
Si la FIL maintient son offre, la Sodemo revient avec un nouveau dossier, forte de nouveaux projets et partenaires.
Grâce au site Vladimof, voici l’entretien l’interview de Guillaume Maillard, PDG de la Sodemo daté du 22/01/2010.
Lors de notre dernier entretien du 05/01 vous étiez en recherche de partenaires, où en êtes-vous aujourd’hui ?Nous avons déposé une offre conjointe avec notre partenaire principal qui est Tracetel.
Les fonds afférents à cette proposition sont bloqués .
Quel projet avez-vous pour Voxan ? Nous proposons de faire évoluer Voxan vers plus de diversité car Voxan a besoin d’une nouvelle activité.
Jean Emery, responsable de Tracetel est en capacité de fournir ce complément de charge.
En effet, ils sont leaders dans leur domaine : mobilier urbain et véhicules propres intra-muros comme le Vélib.
L’activité complémentaire qui échoirait à Voxan aurait pour axe directeur la “propulsion propre” : moteurs électriques ou hybrides pour tricycles ou quadricycles urbains.
De plus, tout comme moi, il est motard et connait bien le Cafe Racer Voxan à titre personnel et nous tenons réellement à ce que l’aventure Voxan se poursuive.
Nous voulons éviter le dépeçage de l’entreprise.
Au delà de notre association avec Tracetel (dont l’un des principaux partenaires est tout de même Schneider Electric), le projet présenté, même s’il ne laisse pas miroiter des sommes mirobolantes, prévoit de se maintenir à Issoire sur un site autour du circuit, en synergie avec SODEMO à Magny-Cours et Tracetel à la Verrière dans les Yvelines.
Les 3 sites sont complémentaires.
Nous avons un soutien fort des collectivités locales qui croient au renouveau que nous comptons insuffler à l’entreprise Voxan autour d’un véritable programme industriel.
Concrètement, quelles sont les premières mesures que vous prendriez si vous êtes retenus ?Tout d’abord nous sommes en discussion avec un réseau de distribution.
Les motos doivent être rapidement proposées à la vente.
La capacité de production de l’usine est de 200 à 250 machines par an.
Cela doit servir.
Ensuite, nous proposerons un nouveau modèle pour 2012.
Pour y parvenir, nous avons la volonté bien réelle de poursuivre notre tour de table et nous restons à l’écoute de toute proposition.
J’ai d’ailleurs proposé une alliance à la FIL qui n’a pas donné suite.
Nous avons le savoir-faire, ils ont le financement, pourquoi ne pas unir nos forces ?Pour ce qui de la suite et bien il faut attendre, d’après nos confrères du Parisien : “le juge-commissaire Jean Barges se donne 10 jours pour prononcer soit une reprise soit la liquidation et la vente aux enchères de l’ensemble des biens”.
Attendons au moins donc jusqu’au 30 janvier ….
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension