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Essai Honda CB 1000 R

Gros roadster chargé de redorer le blason de Honda dans le segment, on peut dire que la CB 1000 R ne manque pas son entrée.
Esthétique : on aime ou pas ! Moi j’ai apprécié et un collègue néophyte dans la moto a eu une expression qui résume toute la moto « C’est fantastique les motos d’aujourd’hui, même si tu la mets pas en route, ça fait brutal ! »La finition est parfaite, en exemple on citera les cabochons et vis de purge de la fourche anodisés qui confèrent à la moto une finition très racing.

On passe rapidement à la mise en route du 4 cylindres dérivé de la 1000 CBR.
Il délivre une puissance de 125 ch et 10,2 mkg de couple.
Associé à une boîte qui tire un peu plus court que les machines nées il y a 4 ans, elle profite de prestations dynamiques de haut niveau.
Elle tire très très fort sur les bras.
Dans le comportement moteur, elle ressemble beaucoup à un trois cylindres souple, coupleux et puissant.

A confirmer la semaine prochaine avec l’essai de la Benelli 899 TNT.
En dynamique, elle est très « Honda ».
Prévenante, elle donnera vite l’impression à son propriétaire de pouvoir toujours en faire plus.
Parfaite d’agilité, elle tourne dans un mouchoir, elle reste hyper stable sur les bosses, il en faut beaucoup pour la perturber.
Même la prise de freins sur l’angle, en ayant été trop généreux, ne la fera pas broncher.
Elle poursuivra sa trajectoire.
On est très rapidement toujours au dessus des limitations tant la machine incite à l’attaque.
Attention au permis.
Honda CB 1000 RPUBLICITÉPUBLICITÉComme toujours à ce niveau, boîte de vitesse et freinage sont au dessus de toutes critiques dans l’utilisation que 99% d’entre nous en fera.
L’ABS est parfait quasi impossible à déceler en action, il alourdit un peu la moto mais on cherche le petit détail.
Son seul défaut est d’avoir un avant très léger et un triangle selle, guidon et reposes pieds très proches.
Honda semble avoir été obligé d’avancer le guidon sur le té avant, rien de rédhibitoire mais un peu d’expérience pour maîtriser les quelques guidonnages occasionnés est nécessaire.
L’ajout d’un amortisseur de direction semble être une option primordiale.
Les reposes pieds sont très hauts, quasi impossible à faire frotter, la position en est moins confortable.
Pour les grands, les jambes sont très pliées.
Pour les plus mélomanes, l’ajout d’un échappement sera aussi important.
Pas moche, celui d’origine ne délivre aucun son, aucune émotion.
Pour conclure, est-ce que la CB 1000 R peut être une moto pour tous les jours ? Oui et non.
Oui car son caractère prévenant (ABS, facilité à exploiter le potentiel) fait presque de l’utilisation quotidienne une évidence.
Non car cette moto n’est presque plus faite pour la route : douée d’accélérations fantastiques, d’une tenue de route énorme, on fait vite à se mettre en tête qu’on est Dani Pedrosa et l’attaque arrive à tous les niveaux.
Le réseau secondaire n’est pas adapté aux performances de nos machines modernes : rouler l’œil sur le compteur pour ne pas perdre son permis, est-ce encore du plaisir ? Sa place est presque plus sur un circuit….
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ou pour la ballade sportive du week end sur ces routes qui n’ont plus de secrets pour nous et que la Police ne connaît pas (encore).
Là, le plaisir de tracer des trajectoires parfaites est inestimable.
Honda CB 1000 R

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