L’épreuve WSBK au Nürburgring était la manche à domicile pour BMW, un bien étrange week-end en fait au sein du team Allemand.
On a rarement vu Troy Corser aussi chaud bouillant (fébrile?) bousculer ‘façon viril’ (et sans s’excuser après) 2 pilotes en 2 courses, Haslam et Guintoli! Pression du résultat pour BMW dans leur course nationale? Il semble que la vérité soit ailleurs.
Niveau ambiance, ça a chauffé entre BMW, Davide Tardozzi, l’ensemble du team et Troy Corser… Avec comme centre du débat, le prétexte d’une sombre histoire (lamentable) qui ne mérite pas la peine d’en parler (inutile de s’étendre).
Toujours est-il que, contre toute attente, Tardozzi quitterait le team BMW pour la marque aux 3 diapasons.
Aussi, l’annonce du transfert du pilote italien Mélandri en Superbike, non pas chez BMW Motorrad mais sous l’enseigne Yamaha du team Sterilgarda, n’est bien-sûr pas un fait du hasard.
C’est un lien direct!Les propos toujours très diplomatiques d’un Melandri frustré du MotoGP ont surpris car quelques semaines auparavant, Tardozzi affirmait que son compatriote serait dans son box à 99%.
Une nuance se situait au niveau de l’emblème…En outre, il se trouve que Meregalli qui occupe actuellement le poste chez Yamaha s’en irait retrouver Ben Spies dans le team Factory en Grand-Prix (Crutchlow hérite du poste de ce dernier chez Tech3).
Tout semble donc se mettre en place avec une certaine logique.
Toutefois, à l’instar du parcours chaotique en Championnat du Monde d’Endurance et du flou artistique qui a précédé l’actuel brillant parcours de la S1000 RR en FSBK, on peut se poser de sérieuses questions sur la gestion sportive chez BMW.
Seuls les plans en Superstock 1000 se sont déroulés comme prévu et sans accroc avec le titre d’Ayrton Badovini, ce dernier ayant été à nouveau pour BMW l’unique source de grande satisfaction du week-end à la maison au Nürburgring.
Source : www.
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