Après le départ virtuel d’hier dans les rues de Buenos Aires, c’est le moment de se fixer des objectifs pour certains outsiders comme les français Olivier Pain et Alain Duclos ou pour le régional de la course Chaleco Lopez.
Olivier Pain : « Placer la barre un peu plus haut »“Je suis dans un bon état d’esprit, motivé et confiant.
J’ai été 9ème l’année dernière, donc maintenant je place la barre un peu plus haut, et c’est plutôt le Top 5 que je vise.
”“J’aimerais bien aussi réussir à remporter une étape sur ce Dakar, mais l’objectif c’est aussi d’emmener la Yamaha 450 YZF au bout, puisque c’est sa première participation.
C’est un challenge pour moi, mais je n’ai pas trop de stress.
” …“Je ne fais pas encore partie des favoris pour la victoire, je suis plutôt en position de challenger donc je n’ai pas vraiment de pression.
Je vais avant tout me faire plaisir, en essayant de titiller un peu les ténors.
”Francisco Chaleco Lopez : « Je suis prêt »“Pouvoir faire une 3ème place sur le dernier Dakar a été une grande récompense, mais cela ne me met pas de pression pour cette année.
Il y a en revanche beaucoup d’attentes autour de moi, c’est vrai.
Mais moi aussi j’attends beaucoup de ce Dakar.
”“Là où je suis tranquille c’est que les gens m’ont toujours appuyé quand ça allait bien comme quand ça allait moins bien.
Le public attend des résultats mais comprend la difficulté de la course.
”“Moi-même, en trois participations, dont deux abandons, j’ai compris qu’il fallait d’abord s’habituer à cette course et bien la connaître avant de prétendre à quelque chose.
Et cela prend plusieurs éditions.
Là je suis prêt.
La moto est bonne, l’équipe bien en place.
”Alain Duclos : « Réaliser un Top 5 »“Cette proposition d’Aprilia est très bien tombée dans le contexte du passage à la 450cc.
Pour l’instant nous n’avons pas beaucoup de références, car nos motos n’ont pas pu participer au rallye du Maroc pour se jauger avec la nouvelle KTM, mais sur le papier nous sommes bien.
”“Mon objectif, c’est clairement de réaliser un Top 5.
Mais avec les circonstances de course, il peut évoluer.
Pour viser plus haut il faudrait que je passe professionnel.
La différence avec ceux qui évoluent au même niveau que moi, c’est l’entraînement physique.
”“J’ai la chance d’avoir une bonne constitution, mais après des journées de travail de huit à dix heures, je n’ai pas la possibilité de me préparer aussi sérieusement que je voudrais.
Je compense avec l’expérience que je commence à avoir de cette course”.
Source Dakar 2011
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