La semaine prochaine débute du 22 au 24 février la 2ème séance d’essais officiels MotoGP, à nouveau sur le circuit de Sepang.
Les débuts de Valentino Rossi au guidon du prototype Ducati GP11 furent mitigés.
Une fois le problème de ‘chattering‘ (dribble) réglé lors des derniers essais, le pilote Italien revient sur les secteurs identifiés où il souhaite progresser, la priorité étant d’améliorer le passage en courbe.
C’est sur les suspensions et la répartition du poids que Ducati Corse consacrera la majeure partie de son programme de travail en Malaisie.
“Nous devons changer la façon dont cette moto passe les virages.
La priorité, c’est toujours le train avant,” explique Valentino Rossi.
“Nous devons beaucoup travailler sur les réglages et sur le point de freinage.
Le feeling est bon au freinage, tout comme durant la phase d’entrée dans le virage: le problème arrive au moment où on lâche les freins et que la moto se déporte vers le point de corde; il faut pratiquement s’arrêter un instant, sinon la moto tend à partir vers l’extérieur.
”“Nous avons plusieurs idées,” insiste le Champion, qui ne compte pas s’inspirer de la M1 qu’il a quittée depuis peu: “Bien sûr, si nous pensons qu’il faut copier la Yamaha, alors nous avons déjà perdu dès le départ;parce qu’il s’agit de deux motos complètement différentes dans leur philosophie de construction et dans leurs caractéristiques.
Nous devons exploiter les points positifs de la Ducati et essayer de réduire au maximum ses points négatifs.
Mais en gardant toujours à l’esprit que cette moto n’est pas faite comme les japonaises.
” Rossi est également convaincu de devoir adapter son style de pilotage à sa nouvelle monture: “Elle doit être pilotée avec un autre style, c’est-à-dire un peu comme si c’était une 500 cm3.
Il faut angler les virages et oublier les lignes arrondies et douces.
Parce que cette moto est l’opposée de la Yamaha.
Il faut la redresser vite et ensuite ouvrir les gaz, on ne peut pas rester sur l’angle.
Et il faut utiliser des trajectoires différentes.
”“Nous sommes à une seconde des premiers, aussi bien en pneus tendres qu’en pneus course: voilà notre niveau actuel,” assume Valentino.
“Mais nous savons quelle route suivre pour régler les problèmes.
Et, à mon avis, nous ne sommes pas à un mauvais niveau, d’autant plus que mon épaule n’est pas encore au meilleur de sa forme.
Nous sommes donc optimistes pour les prochains essais.
”Source : motogp.
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