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Essai Suzuki GSR750 2011 : la Z peut prendre peur …

Texte traduit depuis notre site italien.
Avant l’essai longue durée, prévu en Avril, nous vous proposons le premier contact que nous avons pu effectuer avec la GSR 750.
Mario Lega nous envoie, directement depuis Séville, ses premières impressions sur la nouvelle Suzuki GSR 750 qu’il a pu essayer sur les belles routes d’Andalousie.

La GSR est une moto est très attendue, considérant le relatif succès de la précédente version en 600cc et surtout compte tenu du succès dérangeant de la Z750.
Son moteur est plus puissant, sa ligne est plus allongée : tous les ingrédients gagnants du roadster de moyenne cylindrée ont été réunis.
Dès le premier contact, la moto se montre enthousiasmante, non seulement pour sa maniabilité, mais surtout pour son comportement routier, sage mélange de sportivité et de facilité, comme un air de GSXR…Une rapide présentation s’imposeInédite jusque dans ses moindres détails, châssis à double poutre compris.
La structure du châssis se resserre à l’endroit où il rejoint le réservoir ce qui confère à la moto une plus grande légèreté d’un point de vue style pour l’arrière.

La fourche inversée continue de soigner le look sportif, quand le bras oscillant arrière apparaît un peu désuet face au superbe élément de la FZ8.
Le moteur, comme on peut facilement l’imaginer est un 4-en-1 dérivé du GSX-R, compact et performant, revu évidement au niveau puissance et couple, pour garantir une meilleure efficacité sur la route.
suzuki GSR 750 Siviglia 2Distribution DOHC, refroidissement liquide avec alésage et course de 72 mm x 46 pour 4 soupapes par cylindre.
Les valves d’aspiration ont un diamètre de 27,2 mm alors que celles d’échappement sont de 22 mm.
Le taux de compression est de 12,3:1Comme sa cousine sportive, le système d’injection prévoit des corps “en papillon” (SDTV), avec double valves en papillon par cylindre.
Un système automatique de contrôle du minimum (ISC) améliore le démarrage à froid et maintient stable le ralenti à froid réduisant au passage les émissions de gaz d’échappement après le démarrage.
L’empattement est de 1.
450 mm avec un angle d’inclination du guidon de 25°.
La fourche avant est de type upside-down d’origine Kayaba, réglable au niveau de la précontrainte d’un diamètre de 41 mm.
A l’arrière on retrouve encore un mono amortisseur Kayaba réglable au niveau de la charge.
A l’avant, deux disques flottants de 310 mm, avec pinces hydrauliques et deux pistons Tokico assurent le freinage.
A l’arrière, le disque de 240 mm est mordu par un étrier simple piston Nissin.
Reliefs et lignes sèches font de cette GSR 750 la plus “sculptée” de la catégorie.
Si l’on s’intéresse aux détails on découvre avec satisfaction le beau réservoir très allongé et un garde-boue avant à la forme très aérodynamique.
Comportement routierLe moteur est donc directement dérivé des GSXR 2005, ce qui lui permet de se revendiquer sportive.
Modifiée afin d’optimiser sa réaction à bas et moyen régime : efficacité de combustion, réduction des frottements en sont des exemples, la comparaison avec la GSR 600 cc ne fait pas un pli.
Sur les routes de Séville, la 750 cc s’en est donné à coeur joie.
Changements d’angle simples, excellente position de conduite, commode mais sportive, agile dans les passages étroits, très efficace dans les grands virages et à grande vitesse.
Jamais de moments d’incertitude, avec des déséquilibres ou des écarts.
Et pourtant je vous assure que la vitesse était à 3 chiffres (chuuuuut !).
En vitesse de croisière on peut oublier la boîte, tant le couple est disponible.
Mais si on tourne la poignée droite, la vitesse augmente de telle manière qu’il est difficile de regarder la tableau de bord, la concentration étant de mise.
Les suspensions sont un peu dures mais cela la rend plus précise et fiable dans le choix des trajectoires.
Les freins avec étrier Nissin à l’arrière et Tokico à l’avant sont un peu durs aux premiers abords.
Pour freiner correctement il faut appliquer un certaine énergie sur le levier, et après cela la décélération est très efficace et dosable.
La ligne, même si elle a un air de déjà vu est tout de même réussie avec sa queue filante.
Certains détails ne sont pas très harmonieux comme les fils qui se baladent ou des clignotants trop volumineux comme cela arrive souvent sur les modèles de grandes série.
En conclusionSuzuki nous offre une nouvelle GSR 750 très agréable, minimaliste, agressive capable de satisfaire ceux qui recherchent une moto pour conduire, efficace pour une mécanique saine qui fait très bien son travail, qui n’utilise aucun gadget électronique alors que les autres maisons se battent à qui en mettra le plus.
La GSR est une moto, agréable, amusante, plus maniable à conduire que la plupart de ses consoeurs et avec un moteur réussit : puissant et disponible.
Niveau sensation, la connexion entre accélérateur, réponse du moteur et la roue arrière est excellente, dans le plus pur style Suzuki.
Le prix annoncé de 8.
190 € est plus élevé que la 600cc et légèrement supérieur aux modèles concurrents, mais malgré ce petit défaut, elle devrait vite se faire une place au soleil.
Qualités et défautson a aiméEsthétique moderne
Facilité de conduite
Moteur
Stabilité et plaisir de conduiteon n’a pas aimé
Prix légèrement élevé
Détails qui pourraient être améliorés

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