Max Biaggi s’est révélé être très élogieux pour parler de son éternel rival lors de son interview sur Radio2.
La rivalité sans fin avec Valentino Rossi a de nouveau été remise sur la table, mais cette fois, Max joue dans un autre registre : “je ne pense pas qu’il ait caché son estime pour moi durant nos confrontations”“Je l’estime et lui n’a pas caché l’estime qu’il me porte.
Je ne peux pas dire que ce n’est pas grand.
Il n’y a plus de rancune.
Notre rivalité a fait beaucoup parler.
Aujourd’hui, nous sommes dans deux championnats différents mais nous ne sommes plus des adolescents, on peut reconnaître le travail de l’autre !” …Presque un discours de Papa : “Pour le meilleur ou pour le pire notre rivalité a fait beaucoup de bruit, des gens se sont rapprochés de nous, de notre sport, même des gens complètement en dehors du monde de la moto, intrigués par cette rivalité à la” Coppi-Bartali” (deux cyclistes italiens qui secouèrent le monde du vélo dans les années 50 -60).
C’est un phénomène qui a dépassé notre sport, il a d’abord intéressé l’Italie puis le monde entier, avec Valentino, nous avons été pendant des années, un nouveau couple “Coppi Bartali”.
A nos yeux, à bien regarder les mots de Max, il y a de la nostalgie.
Un peu comme Ayrton Senna qui déclarait à Alain Prost son amour pour lui une saison trop tard quand le français avait quitté la F1.
Biaggi est comme Batman sans le Joker, il est moins super héros même si la concurrence est rude en SBK, elle ne doit pas avoir tout à fait le même goût, ils prendront peut-être un verre un jour, dans quelques années et se remémoreront leurs batailles en se disant “et tu te souviens de ce jour là, où …”
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