C’est un Marco Melandri régénéré, remonté à bloc, que le site officiel du SBK a pu rencontrer après seulement deux round en ce mondial de Superbike.
L’italien a remporté une victoire en 4 manches avec sa Yamaha R1 officielle.
A Donington Park, en Angleterre, Marco a démontré qu’il valait au moins aussi bien que le champion du monde en titre Max Biaggi et que le leader du classement général Carlos Checa.
La période d’adaptation semble être désormais passée et il suffit que Marco soit sur une piste connue, pour qu’il se retrouve en accord parfait avec sa Yamaha…“Les grandes différences entre les motos du Superbike et celles du MotoGP se jouent sur le poids et le freinage, alors que tout le reste est plus ou moins semblable et n’a pas nécessité une adaptation particulière.
Ce qui fait vraiment la différence c’est le style de conduite qu’il faut ajuster en fonction des pneus, en passant des Bridgestone MotoGP aux pneus Pirelli Superbike.
”Q : Dans les premiers deux round de cette saison, tu t’es imposé comme étant le meilleur pilote en entrée de virage.
Saurais-tu expliquer les raisons de cette supériorité ? R : “Je pense qu’il s’agit juste d’une question de stabilité et de feeling.
Je sens que ma R1 épouse parfaitement mon style de conduite.
Elle me permet de me sentir à l’aise en selle et me donne toute confiance pour attaquer les virages.
”Q : Penses-tu que ta longue expérience en Mondial 250cc ait été un avantage ou un inconvénient pour ivre le SBK aujourd’hui avec Yamaha ?R : “Je pense que cela a été un avantage.
Je crois que l’expérience de la moto en deux temps est idéale pour apprendre à gérer de manière correcte l’accélération.
Je pense donc que oui, cela m’a beaucoup aidé.
”Q : Maintenant que tu as déjà fais 2 round dans le mondial Superbike, après 7 ans passés en MotoGP, explique-nous quels sont les niveaux de compétitivité des deux championnats.
R : “La compétition en Superbike est plus élevée.
Il y a différentes motos, constructeurs et pilotes qui ont la possibilité de gagner sur une course, et cela rend le tout bien plus spectaculaire.
En MotoGP il n’y a au contraire que 2 ou 3 pilotes qui sont en mesure de l’emporter, donc chaque course finit par ressembler à la précédente.
Même si tu descends sur la piste et que tu donnes le maximum, à la fin tu finis par n’être qu’un numéro.
”via wsbk.
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