Catégories: Automobile
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31 mars 2020 6 h 05 min

TEST Aprilia RSV4R APRC 2011 : les impressions à chaud

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Nos amis de Motoblog qui ne sont jamais en retard d’un test, ont pu essayer la nouvelle Aprilia RSV4 R APRC 2011 sur piste, dotée d’un système électronique appelé Aprilia Performance Riding Control déjà installé sur le top de la gamme Factory.
Ici on ne trouve pas de matériaux particulièrement précieux à bord ( ni détails en carbone, ni jantes forgées) nous sommes plutôt face à une moto simplifié..

Voici quelques photos à chaud qui accompagnent les impressions de nos testers Lorenzo Baroni et Michele Lallai qui avaient déjà eu l’occasion d’essayer l’APRC Factory à Jerez et la RSV4R base à Estoril.
Cette fois il ne s’agit pas d’un test photocopie.
Sur la piste compliquée et tortueuse d’Adria en Vénetie, la RSV4 R APRC nous a fourni la preuve concrète que ses systèmes électroniques qui contrôlent en particulier le fonctionnement dynamique, du Traction Control, au système anti Wheeling, au Launch control, jusqu’à la boîte de vitesse sans embrayage, la shifter sont au coeur de la conduite..

L’opinion à chaud de Lorenzo BaroniLa moto a réussi à me donner son lot d’émotions.
Dès les premiers tours de piste, on est complètement dans la conduite.
Son point fort réside dans la maniabilité conjuguée à la solidité de l’avant-train.
La réponse de la moto aux mouvements du pilote est celle d’une moto de course, sèche et réactive.
Elle suit immédiatement les indications du pilote et se révèle très stable, même lors des plus grandes distorsions lorsqu’on inscrit la moto en courbes.
Par rapport à toutes les concurrentes directes elle offre une position de conduite et une assiette déjà prête pour la course avec un poids reporté sur l’avant et des pédales beaucoup plus hautes que celles de la super-sportive 1.
000 cc.
On rencontre toutefois une limite dans l’inclinaison de la moto malgré un châssis et un carénage très étroits et collés au moteur et malgré les pneus de premier choix Michelin Pilot Power One projetés également pour une utilisation routière.
Le traction control géré par le système APRC offre une certaine souplesse et le setting facile à sélectionner est d’une grande innovation puisqu’aucune moto présente sur le marché offre une telle palette de réglage.
Seule ombre au tableau : les boutons de la Traction assez grands et disposés sur le guidon peuvent être actionnés de manière involontaire.
Il arrive donc que l’on puisse se retrouver les premières fois du moins avec un niveau de traction élevé, sans le vouloir.
Pour le reste, on ne peut qu’être amplement satisfait du moteur, de la combinaison châssis-freins-suspensions.
Les plus exigeants des pilotes ne seront pas déçus.
L’opinion à chaud de Michele LallaiLa première chose qui m’a frappé a été l’exubérance de la moto RSV4 R APRC sur une trajectoire courte, technique et tortueuse comme celle de l’Adria.
Si d’un côté cette piste est évidemment sous-dimensionnée pour la moto que nous avons chevauché, les fortes accélérations, les changements de direction, l’aspect “stop & go” du circuit ont su réellement mettre en évidence les qualités du contrôle électronique, là où se trouve l’âme de la V4.
Le moteur est superbe.
La piste ne nous a pas permis de le pousser à fond, c’est dommage.
À bas régime, la moto est nerveuse et est capable de s’échapper d’un virage pris lentement à une rapidité sidérale.
C’est justement en sortie de virage que nous avons goûtés à l’efficacité de l’antiwheeling Aprilia et du traction control qui intervient sur le moteur en enlevant la quantité de chevaux nécessaires sans influencer l’accélération que notre poignée a décidé de donner à la moto.
L’aspect électronique de la V4 Aprilia, associé à une grande mécanique, semble se positionner à des années lumière de la concurrence.
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La rigueur dynamique du couple suspensions-châssis de la RSV4 R est surprenante, surtout grâce un avant train granitique capable de transmettre dès le premier instant le maximum de confiance.
À cela s’ajoute l’arrière danseuse mais qui ne s’affole pas durant les forts changements de direction.
La moto jouit de la maniabilité et de la précision d’une vraie voiture de course.
Attention, cela n’en fait pas une moto facile à conduire pour autant.
C’est un cheval à dompter, et la piste d’Adria ne nous dira pas le contraire.
Malgré des dimensions d’une 250 il s’agit d’une superbike pure sang qui aime les virages et les amples trajectoire, plus que les tournants et les axes étroits.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous les poser via commentaires, nous essaierons d’y répondre avec le plus de précision possible.

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