Par où commencer ? Où donner de la tête ? Commençons peut-être par la compétition …Si aujourd’hui, certains adulent Ducati en rouge, comment ne pas citer l’aventure Cagiva en GP500 de la C587 à la C594.
Castiglioni s’attacha les services des meilleurs, y compris ceux d’Eddie Lawson qui offrit à la marque sa première victoire en 1992.
Au total, ce sera 3 victoires, 11 podiums, 6 pôles et 3 meilleurs tours en course.
Les motos de Claudio CastiglioniEt puis, on le reconnaît comme le père du Desmoquattro, en fait c’est surtout lui qui donnera le feu vert à l’industrialisation car passionné de Sport à l’italienne, il était convaincu que c’était la solution pour gagner en compétition avec une machine de série.
L’Elephant de Cagiva est peut-être le symbole de sa volonté farouche d’afficher la suprématie de l’industrie moto sur le monde.
A une époque où le Dakar était la chasse gardée des japonais et de BMW, il engage un gros trail en compétition.
1990 et 1994 lui donneront raison avec deux victoires.
Et puis il y aura la fabuleuse renaissance de MV Agusta.
Il faut bien comprendre encore une fois que Claudio Castiglioni était profondément attaché à la mère patrie et à sa production.
Voir une marque au passé aussi prestigieux ne rien faire devait lui être insupportable.
On connaît la suite, F4 750 puis Brutale feront des petits, MV a retrouvé son rayonnement de machines exclusives même si quelque part au fond de lui même, il devait rêver de rvoir un MV en course, dernière rêve inachevé ?
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension