CycleWorld a débusqué ce que l’on pourrait définir comme l’aboutissement de Buell.
Une nouvelle hyperpsort, fortement basée sur la 1125R, mais plus puissante et totalement carénée : la Barracuda 2.
En remplaçant la 1125R, elle aurait dû venir chatouiller les Ducati 1098 et autres KTM RC8.
Une petite cure de style lui avait apporté un habillage plus conventionnel, bien que taillé à la serpe mais toujours doté du regard des Buell au twin liquide Rotax.
10 kilos de moins et une dizaine de chevaux en plus étaient validés pour cet engin.
Soupapes en titane, taux de compression augmenté à 12.
8 à 1, cylindrée portée à 1190 cm3, courbe de couple plus remplie et puissance rehaussée à 157 chevaux.
C’est depuis un peu juste pour contrecarrer l’escalade à la puissance des cibles visées sur ce terrain.
Sauf que la technique Buell va plus loin que la seule profusion de puissance.
On retrouve sur le train avant l’énorme disque de frein périmétrique ZTL sur une jante apparemment allégée.
Notons également la présence de pneus Pirelli Diablo Supercorsa qui équipent aujourd’hui des machines comme la Ducati 1198 ou l’Aprilia RSV4 Factory.
Aussi, la traditionnelle transmission secondaire par courroie à droite fait place à une chaine classique à gauche.
Un bâti (boucle arrière) très allégé avec une coque affinée, un peu d’optimisation façon Erik Buell, un système de refroidissement revu et nous aurions été en présence d’un V-twin hypersport de seulement 161 kg.
C’est pour le moins intéressant.
Hélas, nous connaissons la suite, l’aventure Buell tout public est terminée.
Seul Buell Racing continue, dans le cercle fermé de la compétition.
Quand on découvre cette Barracuda 2, beaucoup de fans, d’amateurs, ou de simples curieux de Buell vont regretter encore plus l’arrêt de la marque américaine.
Source et photo : www.
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