Depuis le début de la saison 2013, les teams CRT de MotoGP qui utilisent l’ECU de Magneti–Marelli collaborent étroitement avec les ingénieurs de la marque Italienne.
Pour le test post-GP d’Espagne, ils ont reçu une nouvelle version du logiciel.
“Nous avons amélioré plusieurs choses, suite aux demandes des teams et du Directeur Technique du MotoGP (Corrado Cecchinelli),” explique Marco Venturi, Directeur du département Motorsport de Magneti–Marelli à Bologne.
“Ça affecte principalement le contrôle du ‘wheelie’ et la réouverture des gaz, une fois passé l’apex d’un virage, ce qui devrait fournir aux pilotes une meilleure stabilité sur l’angle.
” “Cette année, la 1ère étape était de nous assurer que le système fonctionnait correctement et était utilisé par tout le monde de la meilleure manière, pour qu’ils tirent les meilleures performances de leur matériel.
C’est parfois assez complexe pour les teams et il faut donc avancer étape par étape.
La prochaine étape est d’améliorer les performances de ces motos.
Le plus important est de voir s’ils progressent sur leurs chronos par rapport à l’an dernier et si le ‘feeling’ des pilotes et de leurs techniciens est meilleur, afin d’améliorer le comportement des motos et leurs performances.
”Colin Edwards était l’un des pilotes à tester les nouveautés apportées par Magneti–Marelli lundi au test post-GP de Jerez.
Pour une fois, le pilote Forward Racing était plutôt satisfait:“Il s’agit surtout d’aligner les tours et d’analyser les données,” commente l’Américain.
“Mais on ne peut pas rester en piste et tourner à 1 sec du rythme.
Il faut vraiment être sur le bon rythme pour que les données que nous leur fournissons soient valides et qu’ils puissent étudier la vitesse de la roue avant, les prises d’angle et voir dans quels domaines ils progressent.
Il s’agit simplement de faire un maximum de tours.
Etape par étape, centième par centième et dixième par dixième, nous n’allons pas vraiment plus vite, mais ça s’améliore.
Avec le 1er système que nous avions, il y a des choses que nous voulions faire, mais nous n’avions pas les paramètres pour le faire sur le logiciel.
Ils nous ont écoutés, ils ont compris ce qu’il nous fallait et maintenant nous l’avons, c’est un bon signe.
”Autre source d’encouragement pour Magneti–Marelli, les performances d’Héctor Barberá à Jerez où l’Espagnol s’était directement qualifié en Q2 pour ensuite s’assurer la 10ème position sur la grille de départ avec l’ancien logiciel.
“Nous sommes très, très contents,” ajoute Venturi.
“Il semble que nous ayons fait un bon pas en avant.
Je pense que les teams ont aussi progressé et apprennent progressivement à mieux configurer leurs machines.
Ils ont progressé sur le calibrage de petits détails, sur l’anti-patinage, le contrôle du ‘wheelie’, le frein moteur et d’autres choses.
”Cette année, tous les teams CRT utilisent le système Magneti–Marelli, hormis ceux qui utilisent l’ART comme Randy de Puniet et Aleix Espargaró chez Aspar, Karel Abraham chez Cardion AB Motoracing et Yonny Hernández chez PBM.
Michael Laverty, coéquipier du Colombien, expérimente de son côté le V4 Aprilia dans le châssis conçu par PBM, avec le fameux ECU Magneti–Marelli.
Source : www.
motogp.
com – Photo : www.
magnetimarelli.
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