Brough Superior n’est pas une nouvelle marque dans le monde de la moto, loin de là puisque cette marque britannique est née en 1919 avant de disparaître puis de renaître de ses cendres en 2008 mais beaucoup plus concrètement cette année.
Cette marque est restée célèbre grâce à l’un de ses utilisateurs qui posséda 7 modèles de la marques, un certain T.
E.
Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie qui, hélas, se tua au guidon de l’une d’entre elles.
Au salon italien consacré aux deux roues, l’Eicma, Brough Superior renaît pour de bon en présentant cette splendide moto, au parfum vintage très prononcé.
Mais si la forme est rétro, le fond est moderne avec pour mécanique un VTwin à 88 degrés doté de l’injection.
La fourche est de type Fior (les connaisseurs apprécieront) et histoire de pousser le look vintage à fond, les freins à disques utilisent un système Béringer à 4 disques pour rappeler le volume réduit des tambours d’antan.
C’est un français, Thierry Henriette, qui est à l’origine de la renaissance de la marque et il nous en parle avec passion, évidemment : « Attention, la machine que nous présentons n’est pas un objet de design.
Elle est réellement destinée à la production.
Tout a été construit dans une double démarche : faire une Brough moderne avec la même exigence de qualité et de performances, mais aussi faire immédiatement face aux soucis réels de production.
La machine dispose d’une vraie boîte à air de taille conforme au fonctionnement attendu du moteur.
Il n’y avait pas de dosseret sur les Brough or, il m’en fallait un pour abriter l’électronqiue et la batterie.
On ne s’est pas amusés à réaliser juste une jolie ligne évocatrice, les silencieux sont déjà prévus pour l’intégration des catalyseurs.
Ce n’est pas un show bike.
« Connue à l’origine comme la Rolls de motos, ce nouveau modèle le confirmera aisément ne serait-ce que par son tarif qui sera d’environ 50 000 €.
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