Pendant que le président américain Barack Obama signait le plan de relance définitif à hauteur de 787 milliards de dollars, Chrysler exposait son plan de restructuration.
Financièrement parlant, le gouvernement Bush avait promis 7 milliards, mais seulement 4 ont été pour l’instant prêtés ; Chrysler a donc retenté sa chance hier soir en demandant une rallonge de 2 milliards de dollars.
700 millions seront aussi économisés cette année par la réduction des coûts, comprenant la capacité de production coupée de 100.
000 unités ; 300 millions d’actifs seront aussi vendus et 3.
000 emplois seront supprimés.
Le remboursement du prêt commencera en 2012, le plan final sera connu le 31 mars prochain.
Le « petit » plus est nécessaire pour poursuivre la restructuration du groupe afin de limiter sa chute, dépassant les 50% en ventes l’année dernière.
Le groupe table sur une part de marché de 10% aux USA en 2009 (contre 11% en 2008) et sa prévision pour le marché américain est en baisse pour un volume total de 10,1 millions d’unités et espère qu’il atteindra 10,8 millions dans 3 ans.
Pour rappel, il avait conclu sur une baisse de près de 20% en 2008, à 11,3 millions de véhicules…Bien sûr, le cas d’une faillite n’est pas exclu, or Chrysler prétend pouvoir aisément s’en sortir seul avec les aides de l’Etat et Bob Nardelli, PDG, s’exprime : « Un échec coûterait bien plus que les 9 milliards accordés à présent ».
Seul, mais l’alliance tout fraîche avec Fiat consoliderait le plan grâce à l’arrivée de petits véhicules (pour les américains, c’est relatif), 9 seraient envisageables comme les Fiat 500 ou Grande Punto, et l’arrivée dans la gamme de moteurs d’une cylindrée inférieure à 2l.
Des noms ont aussi été évoqués concernant les futurs produits du groupe Fiat, l’Alfa Romeo 147 sera remplacée par la Milano et nom pas 149, et la prochaine 159 se nommera Giulia.
Ces italiennes seront donc à coup sûr importées aux Etats-Unis…Source : AutomotiveNews
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