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Renault Scenic III : reprendre l'avantage

Si la catégorie des monospaces compacts est devenu aussi importante de nos jours, c’est bien grâce à Renault qui eu l’audace, à l’époque, de tenter le Scenic.
Le Scenic II a brillament conforté le losange dans son leadership… jusqu’à l’arrivée d’un certain Citroën C4 Picasso, devenu depuis la plus grosse vente et la référence de cette catégorie toujours très prisée.
C’est donc peu dire que le Scenic III est attendu comme une grosse bouffée d’air frais chez Renault.
Reste maintenant à savoir si l’évolution choisie est la bonne car c’est bien d’une évolution qu’il s’agit et pas d’une innovation.
Esthétiquement d’abord, Renault joue sur la partition de l’évolution, toujours.
Les lignes se font plus fluides dans le but d’augmenter la qualité perçue.
En mettant de côté toute appréciation esthétique, c’est de ce côté réussi.
L’influence de l’Espace, initiateur du Monospace quel qu’il soit tout simplement, est toujours très présente et c’est encore plus flagrant quand on découvre l’intérieur de ce nouveau Scenic.
Mécaniquement, ce Scenic joue sa meilleur partition et probablement son plus gros point fort.
Seront disponibles côté essence les 1.
6 110 ch essence, également proposé en version E85 et GPL.
Le TCe 130 ch et le 2.
0 140 ch couplé à une transmission automatique ou CVT seront présents tandis qu’en Diesel, le choix se fera entre les dCi 85, pour le Scénic court seulement, 105, 110, 130 ou 160 ch.
Une version dCi 150 avec boîte automatique sera également proposée.
La modularité reste bonne mais n’a peut-être pas suffisament évolué face au C4 Picasso : les sièges arrière ne s’escamotent pas dans le plancher mais restent amovibles.
Mais les rangements sont toujours aussi nombreux et les coffres des deux versions, 522 dm3 pour le Scenic court, 750 dm3 pour le Grand Scenic version 5 places, sont d’une capacité respectable.
Il reste que, pour le moment, il n’est pas possible de juger de la qualité de l’habitacle ni de savoir si les qualités routières seront de haut niveau quoique la parenté entre la Megane III et le Scenic III a de quoi rassurer.
Tout cela, nous le saurons quand ce nouveau monospace sera visible en concession, ou du moins disponible à l’essai.
Nous aurons probablement l’occasion d’en reparler à ce moment-là.
En attendant, la grande question demeure, même si je suis tenté d’y répondre : Renault a t-il fait le bon choix en proposant un Scenic III optimisant les qualités de son ancêtre ou la marque aurait plutôt dû tenter une rupture complète ? N’hésitez pas à nous aider à trouver la réponse… en attendant que les chiffres de ventes ne le fasse ! Place aux photos !

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