Faute d’avoir un diesel capable de répondre aux nouvelles normes anti-pollution Euro 5, Mistubishi a oeuvré afin de trouver une solution élégante et moins coûteuse que de reconcevoir un moteur fonctionnant au gas-oil de nouvelle génération.
Pour ce faire, le constructeur aux trois diamants fait évoluer sa récente Colt restylée en lui donnant d’abord le nom peu évocateur de Cleartec mais surtout en rendant propres les deux mécaniques essence disponibles.
Les 1.
1 litre et 1.
3 litre voient leur boîte de vitesses équipées de rapports longs, les pneumatiques deviennent verts (des Continental 185/55 R 15 à faible résistance au roulement) et tous cela nous donne des émissions de Co2 au km limitées à 115g pour le 1.
1l de 75 ch et à 119g pour le 1.
3l de 95 ch.
Le bonus écologique s’élevera à 700 euros pour ces deux modèles, c’est toujours bon à prendre.
Bon, la version sportive Ralliart n’est pas concernée, c’est un peu normal quand même.
Vous pourrez d’ailleurs retrouver l’ensemble de la gamme Colt dans la galerie de photos associée à cet article.
Pour le reste, la Colt reste la Colt malgré son récent restylage qui l’intègre mieux à la gamme Mistubishi et qui la fait ressembler, par sa calandre, à la récente Lancer.
La capacité de chargement de cette citadine tendance monocorps demeure excellente, sièges arrières rabattus, la 1.
3l avoue 1 032 litres disponibles, l’équipement est fournit, les capacités routières de bon niveau mais la finition, comme souvent chez Mistubishi, est à la traîne : il y a longtemps que les allemandes et les françaises font beaucoup mieux sur le segment…Les tarifs sont compétitifs, comptez 10 690 euros pour la 1.
1 et 11 790 euros pour la 1.
3l.
Souhaitons à cette Colt plus de succès que son ex-soeur technique, la Smart Forfour, qui ne vécu que deux années, victime d’un sévère manque d’image et d’une volonté adéquate de son concepteur d’en faire une citadine convaincante…
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