C’est plus qu’un équipementier, Heuliez, c’est un nom connu dans l’automobile par ses collaborations avec PSA, ses prototypes (la supercar Pregunta de 1998) ou encore son savoir-faire dans le domaine de l’électrique ou des systèmes coupé-cabriolet.
Mais la compagnie tire la sonnette d’alarme car la date du 11 avril prochain s’annonce celle d’une cessation de paiement.
En difficulté grave depuis 2007, Heuliez demande 10 millions d’euros pour survivre, un chiffre que Claude Point (dirigeant de la CFDT) compare aux 6 milliards accordés à Renault et PSA et déclare que “les salariés d’Heuliez ont du mal à croire qu’il soit impossible de trouver 10 millions pour un constructeur français qui a le plus grand savoir-faire en matière de véhicules électriques, surtout au moment où le gouvernement veut promouvoir ce type de motorisation.
”En effet, après avoir fabriqué des AX, Saxo et 106 électriques dans les années 90, la firme mise complètement sur cette propulsion pour son avenir et son auto Friendly a été retenue par Véolia pour la candidature en tant que fournisseur pour le système de location de véhicules Autolib’ de Paris.
PUBLICITÉPUBLICITÉHeuliez a attendu des fonds du groupe indien Argentum Motors à hauteur de 25 millions d’euros dont 10 le 15 octobre dernier, en vain.
En parallèle à “un plan B”, un investissement de 45 millions d’euros couvert par prêt bancaire, fonds d’investissement et région Poitou-Charente, c’est le FSI qui est sollicité pour ces 10 millions supplémentaires.
Ce dernier doit réexaminer le dossier selon Ségolène Royal, présidente de la région pendant que Luc Châtel promet des contacts “avec différents partenaires industriels afin de chercher au plus vite une solution.
”Pour rappel, Heuliez produit actuellement les Opel Tigra Twin-Top à 20 unités quotidiennes et emploie à ce jour 1000 salariés, au chômage partiel un tiers du temps…Source : Les Échos
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