Après avoir été obligé de fusionner avec son ex-proie boursière Volkswagen, Porsche, plombé par une dette énorme, n’en a pas fini avec les ennuis.
Le BaFin, gendarme allemand de la bourse, l’équivalent de la COB française, enquête actuellement sur Porsche au sujet d’une manipulation des marchés ayant eu lieu lors du rachat de Volkswagen.
L’organisme n’a pas encore déposé officiellement plainte en justice car est actuellement en train de chercher des preuves étayant ses soupçons.
Porsche aurait financé l’achat des parts de Volkswagen grâce à des options sur actions, un mécanisme financier extrèmement complexe qui lui a permis d’engranger des milliards d’euros.
Porsche avait en février 2008 le projet d’acquérir d’au moins 75% du capital de Volkswagen.
Le constructeur aurait même discuté avec l’Etat régional de Basse-Saxe, deuxième actionnaire de Volkswagen avec 20% environ du capital, pendant une réunion s’étant déroulée le 25 février dernier à Berlin.
PUBLICITÉPUBLICITÉPendant la même période, Porsche avait formellement démenti vouloir acheter 75% de Volkswagen.
Ce n’est qu’à l’automne dernier que Porsche avait officiellement révélé avoir cet objectif qui lui permettrait de prendre le contrôle de Volkswagen, ce qui fût fait car il en détient maintenant 51%.
Sur le moment, cette révélation surprise avait engendré une flambée du cours de l’action Volkswagen à la Bourse de Francfort, le titre atteignant même les 1 000 euros lors d’une séance.
Des banques et des investisseurs, notamment des fonds de pensions, avaient alors perdu énormément d’argent, ce qui les a visiblement mis en pétard…
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