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23 mars 2020 8 h 45 min

Le grand prix d'Espagne commenté en direct !

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Grille de départ :1 Jenson Button, Brawn-Mercedes.
2 Sebastian Vettel, Red Bull-Renault3 Rubens Barrichello, Brawn-Mercedes.
4 Felipe Massa, Ferrari5 Mark Webber, Red Bull-Renault.
6 Timo Glock, Toyota7 Jarno Trulli, Toyota.
8 Fernando Alonso, Renault9 Nico Rosberg, Williams-Toyota.
10 Robert Kubica, BMW Sauber11 Kazuki Nakajima , Williams-Toyota.
12 Nelson Piquet, Renault13 Nick Heidfeld, BMW Sauber.
14 Lewis Hamilton, McLaren-Mercedes15 Sebastien Buemi, Toro Rosso-Ferrari.
16 Kimi Räikkönen, Ferrari17 Sebastien Bourdais, Toro Rosso-Ferrari.
18 Heikki Kovalainen, McLaren-Mercedes19 Adrian Sutil, Force India-Mercedes.
20 Giancarlo Fisichella, Force India-MercedesIl fait beau à Barcelone, ce sera donc une course “classique” et non pas perturbée par les éléments ! Tiens, il parait que la Ferrari de Felipe Massa est équipée d’un “schrek” d’après TF1 et son commentateur, ça devrait permettre au pilote brésilien de faire péter un bon départ… Et ça ne sera pas vraiment le cas bien que Massa passe Vettel en laissant les deux Brawn en tête mais un énorme carton se produit à l’arrière du peloton impliquant Rosberg, le responsable du carambolage, qui percute l’arrière de la voiture de Trulli, Buemi, Bourdais et Sutil.
Il y a des éclats de carbone qui ont volé absolument partout ! Du coup, la sortie de la voiture de sécurité est immédiate et neutralise la course car la trajectoire est recouverte de débris.
Trulli a été gêné par une Williams, est sorti de la trajectoire et est revenu sur la piste complètement en vrac, la Toro Rosso de Bourdais ne pouvant l’éviter…Barrichello est en tête de la course devant Button et Vettel tandis que Bourdais rentre à son stand à pied, n’y étant pour rien dans le carambolage.
Comme son coéquipier Buemi abandonne lui aussi, il n’y a déja plus de Toro Rosso en course.
Trulli est lui aussi à pied, ce qui soulagera certains pilotes tant l’italien sait défendre sa position et ne pas se faire doubler même s’il est plus lent…PUBLICITÉPUBLICITÉCa repart avec un énorme duel entre Alonso et Webber, l’espagnol prenant l’avantage à l’aspiration en ligne droite mais l’australien repassant la Renault dès le virage suivant.
A moteur égal, la Red Bull a gagné… La McLaren de Kovalainen est au ralenti tandis que celle d’Hamilton a pris le meilleur sur la Renault de Piquet, Kers oblige.
Barrichello, Button, Massa, Vettel, tel est le quatuor de tête pour le moment, mais le duel entre les deux Brawn s’annonce, seulement deux centièmes de seconde séparant les deux monoplaces.
Kovalainen rentre à son stand pour abandonner, probable victime du carambolage de début de course.
Raikkonen continue de dormir en pointant en douzième position, dans le sillage de Piquet.
Alonso et sa voiture sont effectivement très peu chargés en essence car la Renault tourne aussi vite que la Ferrari de Massa.
Logiquement, l’espagnol devrait s’arrêter au seizième tour pour ravitailler.
Les Brawn se détachent sensiblement, une seconde séparant maintenant Barrichello de Button.
A remarquer que dans les virages serrés, la Ferrari de Massa glisse pas mal de l’arrière, usant ses pneus un peu trop vite, signe d’un léger manque de motricité.
Cela n’empêche pas le brésilien de distancer un peu la Red Bull de Vettel dans la ligne droite, bénéficiant à fond de son Kers.
Pour autant, Raikkonen ne profite pas de son kers car il ne parvient pas à dépasser la BMW d’Heidfeld, dépourvue du système de récupération d’énergie.
Il faut dire qu’Heidfeld est lui aussi un spécialiste quand il s’agit de ne pas se faire doubler !Barrichello est toujours en tête suivi de Button.
Même si la Ferrari de Massa a retrouvé du poil de la bête, les Brawn sont toujours aussi rapides.
Mais les écarts ne sont plus si importants qu’en début de saison ! premier arrêt au stand, c’est Button qui rentre en même temps qu’Alonso.
Raikkonen a encore hérité d’une voiture à sa hauteur car la Ferrari est au ralenti, moteur tournant mais transmission HS.
Quand ça veut pas, ça veut pas !Barrichello ravitaille à son tour, une boucle plus tard que son coéquipier, et le fait plus rapidement que Button, devant remettre moins d’essence.
Massa est donc en tête mais devra passer par son puits bientôt ce qu’il fait aussitôt, suivi comme son ombre par Vettel.
Les deux monoplaces repartent dans cet ordre.
Barrichello est toujours en tête, 7 secondes devant la Williams de Rosberg qui n’a pas ravitaillé et qui le fera tardivement.
Button est troisième, Massa quatrième, Vettel cinquième, Heidfeld sixième et Hamilton septième.
La McLaren semble assez rétive et le pilote anglais ne peut pas faire grand chose d’elle…Rosberg rentre au stand, laissant la deuxième place à Button.
Massa est troisième et n’est pas très loin de Button, Barrichello ayant distancé son coéquipier mais la différence de charge en essence des deux voitures explique en partie cet écart.
Mais la pluie est annoncée par la météo du circuit vers 15h15, ce qui parait surprenant mais quand même plausible, le brouillard s’étant levé sur les montagnes entourant le circuit.
Un deuxième arrêt se précise chez Brawn, ce sera pour Barrichello qui aurait pourtant dû s’arrêter plus tard.
Il repart en pneus durs mais vu la quantité de carburant embarquée, le brésilien devra faire un troisième arrêt avant la fin de la course.
Etrange stratégie… que Barrichello avait déja tenté plus tôt dans la saison mais sans succès.
Button se retrouve en tête devant Massa, Vettel et Barrichello, Webber, Alonso, Heidfeild et Rosberg suivent.
Tiens, on ne voit plus Piquet.
Il n’a pas abandonné mais doit être maintenant en mode voiture-balai… 40 tours de course ont été parcourus et Button est toujours en tête mais Massa n’est plus qu’à 5 secondes de la Brawn et Vettel a réalisé le meilleur tour en course.
Finalement, on se demande si BrawnGP n’a pas fait exprès d’arrêter Barrichello trois fois afin de laisser le champ libre à Button pour que l’anglais gagne et engrange encore plus de points pour le championnat pilotes… Ross Brawn était coutumier du fait quand il officiait chez Ferrari et avait souvent fait cela au profit de Michael Schmacher et au détriment de… Barrichello !Hamilton signale par radio à son écurie que ses pneumatiques sont morts ! En plus d’être inefficace, la McLaren est gourmande en pneus… Massa et Vettel rentrent ensembles au stand et le brésilien repart encore une fois devant l’allemand.
Ces deux-la ne s’arrêteront plus.
C’est encore Button, qui doit s’arrêter une deuxième fois, qui est en tête devant Barrichello, qui devra donc s’arrêter une troisième fois.
Alonso rentre lui aussi et repart en pneus durs dans les basques d’Hamilton en le devançant de très peu, ce qui réjouit franchement le public espagnol, on se demande pourquoi…La sanction est immédiate, la Renault largue aussitôt la McLaren.
A remarquer que l’espagnol avait anticipé son arrêt de trois tours, craignant une crevaison au pneu arrière droit, vibreurs obligent.
Kubica rentre au stand mais on s’en fout un peu tant les BMW se traînent encore copieusement aujourd’hui… Button rentre à son tour au stand en ayant une trentaine de seconde d’avance sur le deuxième.
Il repart en pneus durs en deuxième position mais Barrichello qui le devance devra faire un passage au puits.
Button est donc virtuellement leader.
Hamilton s’arrête lui aussi et repart comme les autres en pneus durs.
La McLaren se retrouve hors des points et Hamilton a peu de chances de réintégrer le top 8… Rosberg s’arrête à son tour pour la dernière fois, Alonso lui pique sa place et se retrouve septième.
Barrichello rentre lui aussi et arrive à repartir devant Massa et Vettel ce qui fait, une fois de plus, les deux Brawn en tête de la course !Webber est troisième, Massa quatrième et Vettel cinquième.
La météo s’est encore plantée car il ne pleut pas et il ne pleuvra pas avant la fin de la course.
Les prévisions en espagne sont aussi mauvaises qu’en France… On voit bien que Vettel est plus rapide que Massa mais il n’arrive pas à prendre l’avantage sur la Ferrari, du moins pour le moment.
L’explication serait que la Ferrari est juste en carburant, du coup, le pilote tourne moins vite pour économiser quelques litres sinon, ce sera l’arrêt obligatoire et définitivement pénalisant.
Je ne sais pas si les déclarations du directeur de l’écurie Toyota F1 ont perturbé l’équipe mais les voitures nippones sont transparentes ce week-end, bien loin des performances affichées à Barhein… Glock n’arrive d’ailleurs pas à dépasser Hamilton et la McLaren est loin d’être une référence aujourd’hui.
Webber revient fort sur Barrichello car les deux hommes ne sont plus séparés que par une seconde ! En revanche, Vettel n’a toujours pas trouvé l’ouverture pour doubler Massa.
Button a beau être en tête avec 13 secondes d’avance, cela ne l’empêche pas de prendre un tour à Piquet et Heidfeld.
Tiens, Massa laisse passer Vettel sans combattre et tourne de plus en plus lentement, signe que l’essence se fait rare à bord de la Ferrari.
Une grosse connerie de plus à l’actif de la scuderia ce week-end.
Le stand Ferrari dit d’ailleurs à Massa par radio qu’il a besoin d’économiser l’équivalent d’un tour d’essence.
A quatre tours de la fin, je vous laisse imaginer l’erreur stratégique… après celle ayant frappé Raikkonen aux essais ! Et la panne sèche n’est même pas exclue pour Massa, ce qui serait une humiliation incroyable !Alonso est du coup survolté et cravache pour aller bouffer le cheval cabré… qui ne l’est plus vraiment.
La mise à mort est immédiate, la Renault gobe la Ferrari dans le dernier tour et le public est en délire ! Massa a dû se tromper de course et doit se croire au marathon Shell, “economy-run” par excellence ! Button remporte sa quatrième course sur cinq participation devant son coéquipier Barrichello, nouveau et fantastique doublé des brawn-Mercedes ! Webber est troisième, Vettel quatrième, Alonso cinquième, Massa quand même sixième, Heidfeld septième et Nico Rosberg huitième.
Hamilton échoue à la plus mauvaise place, la neuvième… à un tour de Button ! Heureusement que Mercedes peut se consoler avec Brawn !Massa n’avait vraiment plus d’essence car il a dû s’arrêter dans le tour de déccélération.
Comment dit-on en italien “Boire le calice jusqu’à la lie” ? Rendez-vous à Monaco !

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