General Motors et sa chute libre entamée depuis des années et surtout ces derniers mois à cause de la crise est au bord du dépôt de bilan.
Le groupe renaîtrait ensuite sous 4 marques : Chevrolet, Cadillac, GMC et Buick.
On connaît donc le sort de Saab un temps vu indépendant mais qui sera repris par un des 20 candidats, Opel/Vauxhall intéressant du monde dont Fiat, Hummer repris sans doute par un constructeur chinois, Saturn et Pontiac sans doute morts.
Restent deux marques peu citées, le coréen Daewoo, on vous en reparlera plus tard et Holden, le constructeur australien.
Oubliée des médias, sauf australiens bien sûr, Holden est appelée à disparaître malgré sa deuxième place sur son marché local.
L’usine d’Elizabeth verra dès le 4 mai sa production divisée par deux de 600 à 310 véhicules/jour.
PUBLICITÉPUBLICITÉAutre déconvenue, le marché US qui s’intéressait selon GM à certains de ses modèles s’est écroulé en même temps que l’arrivée de la Holden Commodore VE rebaptisée outre-Pacifique Pontiac G8.
La berline espérée à 30.
000 exemplaires par an fut délivrée à 25.
000 unités mais n’a charmé que 12.
500 clients.
L’autre modèle prévu, le pick-up Ute rebadgé Pontiac Sports Truck a tout simplement été abandonné.
L’Etat Australien aimerait intervenir mais n’a pas vraiment les moyens d’offrir les 6 milliards de dollars australiens (3,3 milliards d’€) nécessaires à la survie des usines du pays.
Clive Matthew-Wilson, l’éditeur du guide Dog & Lemon, annonce que l’ensemble de l’industrie automobile australienne est aussi dans la tourmente, le japonais Toyota a par ailleurs en début d’année obtenu une aide de l’Etat de 35 millions $AUS (19 millions €) pour produire sa Camry hybride à Melbourne.
Holden a répondu en clamant qu’une personne ne peut décider du sort des 60.
000 employés des usines australiennes, et que la Volt est prévue pour l’importation ainsi qu’une seconde gamme basée sur la plate-forme Delta.
Le constructeur déclare également avoir rapporté 500 millions de dollars australiens à l’Etat et investi 420 millions en 2008 pour la recherche et développement.
Entre la vision noire de Matthew-Wilson et plus qu’optimiste du communiqué de Holden, on penche vers la première concernant Holden à cause de la situation catastrophique de GM, les autres marques pouvant traverser la crise.
En résumé, des ventes décevantes, une exportation soldée par un échec et la maison-mère GM s’engouffre.
Holden, créée en 1856 et passée sous le contrôle de GM en 1931 va probablement mourir et très rapidement.
Espérons que la marque soit citée lors de l’officialisation du dépôt de bilan…Source : HeraldSun, Holden et Sydney Morning Herald
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