Alors que General Motors vit la pire crise de son histoire, et c’est un euphémisme, les nouvelles sont de plus en plus catastrophiques pour le constructeur américain.
Le titre de bourse de l’entreprise a chuté de 25% à 0.
83 dollar à la bourse de Wall Street hier aux alentours de 18h30.
Alors que la faillite du groupe paraît maintenant inévitable, son titre pourrait même être exclu du Dow Jones.
C’est quand même le plus bas niveau pour l’action GM depuis… 76 ans, du jamais vu ! Même les américains, leur optimisme forcené et leurs aides fédérales versées au constructeur, ne semblent plus croire qu’un sauvetage est encore possible.
Cette semaine à peine entamée est totalement cauchemardesque pour l’ex-premier constructeur mondial dont l’avenir est de plus en plus sombre jour après jour.
Hier, Fritz Henderson, le nouveau pdg du groupe, avait estimé que les objectifs fixés par la restructuration du groupe ne pourraient probablement être atteints que via un processus de faillite contrôlé.
Cette possibilité de faillite est d’autant plus possible que six dirigeants de General Motors ont vendu en deux jours leurs parts dans l’entreprise en cédant au total plus de 200 000 titres pendant que leur société n’arrive pas à presuader ses créanciers d’accepter d’annuler la dette de GM en échange d’une entrée dans son capital.
Le temps presse et le constructeur américain doit présenter avant le premier juin prochain une nouvelle mouture de son plan de restructuration dans le but d’obtenir de nouveaux subsides de l’Etat américain.
PUBLICITÉPUBLICITÉComme si cela ne suffisait pas, le président du comité de supervision de l’indice phare de la Bourse de New York, le Dow Jones Index, a signalé que General Motors pourrait être exclu de l’indice en raison de ses difficultés et de la chute de son cours.
Il est à craindre que les prochaines nouvelles soient encore plus catastrophiques… Si, si, c’est possible !
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