Sergio Marchionne, PDG de Fiat, a indiqué cet après midi au quotidien canadien The Toronto Globe and Mail qu’il ne donnait que 50% de chances à l’alliance Chrysler–Fiat de se sceller.
En cause selon Marchionne? L’UAW.
Le gros syndicat des travailleurs de l’industrie automobile ne semble en effet pas très coopératif.
Un des conditions pour que l’union ait lieu implique de nombreuses suppressions d’emploi, condition à laquelle l’United Auto Workers refuse d’adhérer.
Marchionne a déclaré que Fiat était “absolument prêt à laisser tomber l’accord”, et que Fiat ne s’engaerait pas “s’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel”.
Cependant, un effet d’annonce de la part de Marchionne n’est pas à exclure.
Il est en effet fort possible que le PDG de Fiat, qui n’a en général pas la langue de bois, cherche à faire évoluer les choses plus rapidement.
Si l’alliance coule, le futur sera imprévisible pour Chrysler.
La société n’aura que quelques jours pour tenter de trouver un accord avec un autre constructeur, sans quoi le gouvernement américain coupera son aide.
Si ce scénario venait à se réaliser, il y a peu de chances que le groupe Chrysler survive.
Reste à savoir s’il aura la possibilité de passer par la faillite Chapter 11, qui lui permettra de se réorganiser, ou si le Chapter 7 sera sa seule option, ce qui se traduirait par la liquidation et la mort du géant automobile.
Source : Edmunds InsideLinePUBLICITÉPUBLICITÉ
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