Catégories: Automobile
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22 mars 2020 13 h 23 min

JNMS 2010: 5 stands d'essais + contact H-D XR1200X

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En dépit d’une liste de participants annoncée plus fournies, seuls BMW, Harley-Davidson, Yamaha et Vectrix étaient présents le samedi 24, auxquels s’est ajouté Kawasaki le dimanche 25.
Dès l’accès au public à 12H00, le stand BMW faisait saliver en présentant sur son stand des machines attractives (HP2, S1000 RR, K1300 S) inutilement, puisque non-prévues pour les essais.

Le roadster R1200R et deux F800S et R jouaient ce rôle.
Le stand Harley-Davidson était attractif avec un personnel aimable malgré l’absence de table pour prendre les inscriptions aux essais.
La marque de Milwaukee jouait le jeu en proposant 4 modèles d’essais représentatifs (dont une V-Rod) et notamment la très belle Forty-Eight pour l’actualité.
JNMS 2010 et les essaisPUBLICITÉPUBLICITÉPersonnellement, je fus l’un des rares à choisir la H-D XR1200X, ce qui me permis de réduire considérablement l’interminable attente de mon tour à l’entrée des stands sous mon cuir et le soleil.
3 petits tours (départ et arrêt inclus) derrière les recommandations de l’infatigable Philippe Monneret qui s’éloigne déjà sur une FZ1 avec une passagère blonde qui attend le grand frisson.

Ce dernier avait du pain sur la planche, car en découvrant à la fois les motos (parfois peu adaptées) et la piste piégeuse de l’Autodrome (béton dégradé, anneau relevé, chicanes), nombreux sont ceux qui ont fait la goutte, notamment aux difficiles exercices imposés par les chicanes.
Certains ne purent faire autrement que couper en deux la chicane ouest, d’autres sont rentrés dans la chicane Nord sans jamais en sortir, c’est à dire en jonchant le gravier avec une pauvre Electra Glide abandonnée.
L’exploit du jour fût quand même celui qui réussit à perdre sa clé de contact sur la piste sans nuire à la continuité de son roulage.
Plus que les motos disponibles aux JNMS, c’était surtout de pouvoir à nouveau rouler le temps d’un essai sur l’anneau mythique de Montlhéry.
Pour raccourcir le délai d’un tour et limiter les risques aux freinages de l’épingle Sud, nous restâmes uniquement sur l’anneau en empruntant aussi (chose rare) le virage relevé (très dégradé) Sud.
Peu se sont aventurés à affronter ses différents niveaux d’angle.
En raison du poids de la machine et du revêtement très sautillant, je me méfiais des distances de freinage nécessaires avant l’inscription et de la façon modérée de plonger en redoutant la modeste garde au sol du roadster américain.
Le grand guidon limitait considérablement la précision du train avant mais l’angle de chasse et l’empattement généreux assuraient leur rôle, la monte pneumatique sportive d’origine et le frein avant très correct faisaient le reste du travail.
Si le moteur ronfle en aspirant copieusement aux travers des prises latérales de son réservoir faisant office de boîte à air, je fus un peu déçu par son potentiel.
C’est toutefois souvent le cas dans le cadre d’un essai sur circuit.
Ses vibrations sont en revanche très vivantes et ce, dès le contact.
La position de conduite modérée, la boîte séparée ou le régime moteur limité ne posent aucun problème.
De retour au stand, je m’impose un signe de salut à Monneret qui apprécie et attend le retour au bercail des retardataires.
L’attente la plus longue se trouvait encore devant le stand Yamaha, en dépit de nouveautés à essayer (Diversion, FZ6, TDM900, etc…).
S’il n’y avait pas foule au stand Vectrix composé de 2 scooters électriques, un modèle d’essai jouissait d’un succès d’estime sur le parking.
Enfin, Kawasaki assurait pour le moment une démonstration de son système anti-patinage sur la GTR 1400, avant de revenir avec son stand le dimanche et une gamme d’essai au menu incluant la petite 250 Ninja.

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