La renaissance du futur Chrysler americano-italien a du plomb dans l’aile.
La décision de la Cour Suprême américaine fait mal, elle suspend sans délai, avec l’accord surprenant de l’administration Obama, la vente de Chrysler à Fiat et le fonds de pension VEBA.
Ce sont 3 fonds de pension de l’Indiana qui ont déposé une requête auprès de l’institution judiciaire, que la juge Ruth Bader Ginsburg a pris en compte hier et donne du temps pour étudier le cas.
Leurs arguments tiennent dans le favoritisme envers les grands créanciers plutôt que les petits, l’utilisation inconstitutionnel des fonds de la TARP et bien sûr la défense de leurs obligations liées au groupe.
Chrysler subit son premier gros obstacle depuis son dépôt de bilan du 30 avril dernier.
Si Fiat s’était engagé à prendre 20% de l’américain, le PDG Sergio Marchionne a bien déclaré que le groupe italien se retirerait si l’accord n’était pas finalisé avant le 15 juin.
Or, la décision de la Cour Suprême met des bâtons dans les roues et le dossier traînera encore un petit moment…PUBLICITÉPUBLICITÉPour Fiat, après le raté de la prise d’Opel, ce serait un deuxième échec en un mois.
Pour Chrysler, une revente trop lente ne serait synonyme que de liquidation totale et donc la disparition pur et simple du groupe et des trois marques Chrysler, Dodge et Jeep.
General Motors voit aussi cette opération d’un mauvais œil car la faillite de l’ex n°1 de l’automobile suit exactement le même parcours, vendant ses actifs sous l’égide de la section 363 du chapitre 11.
Source : AutomotiveNews et les Échos
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