L’avenir de Voxan est suspendu depuis la décision du tribunal à trois petits points.
Un peu comme dans un bon livre, on espère poursuivre la suite de l’histoire derrière.
Si la Sodemo n’a pas abandonné, la FIL se déclare elle aussi toujours intéressée par la reprise de Voxan.
Dans un entretien accordé à Vladimof, le responsable du projet de la FIL, Eric Barbier , est revenu sur les intentions :Où en est le projet FIL depuis la mise en liquidation judiciaire de Voxan ?Nous sommes plus que jamais motivés pour faire aboutir ce dossier…Le versement d’un million d’euros pour le rachat de la marque ainsi que la présentation de garanties pour neuf autres millions consacrés à la relance immédiate de la marque sont-ils en bonne voie ?L’argent sera versé et les garanties présentées avant la date butoir du 19 janvier.
Nous avons réglé nos soucis de délai et nous serons à l’heure.
Restera au liquidateur à faire son choix mais nous maintenons intégralement l’offre faite au départ à savoir le maintien de la production sur le site d’Issoire et l’investissement de 8 millions par an pendant les 3 ans à venir.
Quel est votre rôle exact dans ce projet ?Je suis l’instigateur du projet et j’ai trouvé en la FIL mon partenaire financier.
Justement, il parait étonnant qu’une Sté telle que la FIL (Fortune Immobilière Luxembourgeoise) s’intéresse à Voxan.
Ce type de Sté recherche plutôt le profit à court terme or le marché de la moto est actuellement en plein marasme et faire de Voxan une entreprise rentable est un objectif à long terme.
Comment êtes-vous parvenu à les convaincre ?Le dossier que je leur ai présenté leur a plu.
Ce sont des gens que je connais, qui sont des passionnés de moto et qui me font confiance en sachant que la rentabilité est à long terme.
Cela fait 22 ans que je suis dans le milieu de la moto.
J’étais précédemment concessionnaire Triumph et j’ai revendu mes parts pour me lancer dans ce projet.
Je suis très motivé pour redonner à Voxan l’aura qu’elle mérite car j’ai roulé en Cafe Racer et je sais que ce sont d’excellentes motos.
Comment voyez-vous l’avenir de Voxan ?Nous voulons faire de la moto haut de gamme, de la haute couture.
Faire un très beau produit dont on est fier et s’intégrer dans une niche.
Le marché de la moto a beaucoup souffert cette année mais il y a la place pour développer cette vision.
Pour cela, il faut un produit irréprochable.
Il faudra aussi de nouvelles motorisations car en 2012 il y a Euro4, peut-être du mid-size car on n’est pas obligé de se cantonner au 1000cc.
Il faut revoir le réseau de concessionnaires et le conforter.
Il y a un gros travail de fond à réaliser mais ça ne me fait pas peur car je sais que le résultat sera au bout.
C’est pour ça que la somme d’argent engagée est conséquente car je ne voulais pas jouer petit bras une fois de plus.
Il faut se donner les moyens d’y arriver si non ce n’est même pas la peine d’essayer.
Pour vendre des motos haut de gamme, il faut une image de marque, or Voxan en manque cruellement.
a toujours prôné, soutenu, médiatisé les Voxan en compétition car c’est ce qui crée l’enthousiasme et donne ses lettres de noblesse à une jeune marque qui n’a pas d’histoire.
Cette année Voxan est devenu champion du monde des rallyes (Thierry Sol sur VX10).
Avez-vous la volonté d’écrire de nouvelles pages Voxan en compétition ?Oui.
Ce qui s’est passé cette année est absolument incroyable et je peux vous dire qu’il y a en préparation une surprise de taille qui va bluffer tout le monde mais je ne peux rien dire pour l’instant.
Vous en saurez plus assez rapidement.
Il faut maintenant attendre la décision qui sera prise par le liquidateur quant au choix du repreneur.
Laisser un commentaire