La “Baby Jag’” ne survivra pas au rachat de Jaguar par l’indien Tata, pas plus qu’elle n’aura de descendance.
En outre, l’arrêt de la production de ce modèle pourrait bien faire des dégâts collatéraux car Tata a annoncé que cet arrêt pourrait bien entraîner la suppressions d’environ 300 emplois dans l’usine anglaise de Halewood.
Ce genre d’annonce, dont sont coutumières les entreprises indiennes ayant racheté des sociétés européennes (cf.
Mittal en France…) prouve le peu d’enthousisame des repreneurs quand aux possibilités d’évolutions de marques réputées.
Certes, la X-Type se vendait mal mais cela était plutôt dû à l’erreur de positionnement de cette voiture par le propriétaire d’alors, Ford, qui avait trop galvaudé l’image de Jaguar en puisant plus que de raison les éléments techniques de la X-Type dans ceux de la Mondeo 2.
Les diesel bas de gamme installés sous le capot de la Jaguar ne l’avait pas aidé non plus…Les ventes de Jaguar ont chuté de 28 % sur les 10 derniers mois et la X-Type s’est avéré être un gouffre financier selon la presse britannique.
A noter que Jaguar et Land Rover ont déjà supprimé 2 200 emplois ces derniers temps, suite à l’effondrement de ses ventes mais surtout à cause de ses modèles qui ne sont plus pertinents par ces temps de crise et de conscience écologique retrouvée… Il n’en reste pas moins vrai que galvauder une image de marque forte en descendant en gamme ne se fait pas sans risque si cette stratégie est pensée de travers, comme sont coutumiers du fait les constructeurs américains…PUBLICITÉPUBLICITÉ
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