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Essai complet Honda SW-T 400 & comparatif Tmax

Nouveauté apparue cette année, le SW-T rompt un petit peu l’image Honda avec une esthétique plus aguicheuse que de coutume.
Son objectif ? Briser l’hégémonie du Tmax !Encore une fois, pour réaliser cette série de test sur le mode automatique (DN01, FJR AS et peut-être Aprilia Mana à venir), j’ai voulu sortir des sentiers traditionnels.

Même si la plupart des utilisateurs le cantonneront à la ville, je lui ai fait tout faire : route, autoroute, grande ballade dominicale, etc, etc….
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Chapitre 1 : Le plumage.
On peut dire que le coup de crayon est plutôt réussi.
L’avant est on ne peut plus sportif.
Ses puissants optiques lui donnent une identité visuelle en plus de fournir un éclairage conséquent.
L’arrière quoiqu’un peu imposant n’en est pas moins disgracieux et lui confère son style « Gran Turismo » qui lui permet d’emporter 2 casques, une grosse combinaison de pluie et l’antivol dans le coffre !Pour terminer sur le rangement disponible, on notera la présence de deux compartiments dans le tableau de bord, dont un fermant à clé : bien pratique.

Au chapitre du confort c’est presque royal : la selle est des plus onctueuses et le haut du corps bénéficie de beaucoup d’attention pour dévier l’air.
Même les plus grands comme moi (1m89), n’auront pas besoin de courber l’échine.
Seule petit ombre au tableau, les jambes sont un peu exposées, la faute à un tablier avant pas assez large de quelques centimètres.
Vie à bord : le Honda l’emporte sur le Yamaha, c’est indéniable.
Tous les deux bénéficient d’une finition, d’un confort quasi identique mais là où le Honda l’emporte c’est sur son coffre et une selle plus basse qui permettra à une plus grande majorité de poser les deux pieds au sol.
Chapitre 2 : Stop aux présentations, en route !En action, le SW-T jouie d’un avantage mais qui est en même temps son inconvénient.
Là où le Tmax s’équipe de jantes en 15 pouces, le SWT conserve ses jantes de 14 et 13 (avt & arr).
Il bénéficie grâce à elles d’une maniabilité encore plus naturelle pour se faufiler que son opposant.
En revanche, ces dimensions l’handicapent lors de la mise sur l’angle.
Là où elle se fait sereine et progressive sur le Yamaha, ici on a un peu l’impression que le scooter tombe sur l’angle, rien de dangereux mais simplement une habitude à prendre au niveau du feeling.
Rassurez-vous, il y a tout de même la place de faire frotter la béquille.
En dehors de ça, le châssis est parfait : suspensions bien freinées, cadre « rigide », tout fait de lui un bon scoot.
Il réclamera simplement un peu plus d’expérience à son pilote pour aller aussi vite qu’en Tmax, mais on parle là d’une utilisation extrême.
Châssis : victoire au Tmax, pour un tout petit avantage grâce à ses jantes plus grandes.
Chapitre 3 : le moteur.
Au rayon des moteurs, le SWT est le seul scoot de moins de 500 à être équipé d’un bicylindre.
C’est un réel avantage car en plus il propose une démultiplication un peu plus longue qu’un Tmax.
Ce qu’il rend en puissance pure, il le récupère sur la route car l’allonge proposée lui permettra de suivre son adversaire même si les montées en régime seront un peu moins (mais à peine) fougueuses.
Ce n’est pas l’exact numéro un des feux rouges mais il y vend chèrement sa peau.
Au chapitre de la consommation, en cycle urbain et péri-urbain, il se contentera de 5,2 l au 100 km.
Sur un périple plus rapide avec de l’autoroute calé à 145 km/h, il consomme un peu plus : 6,3l.
Il est capable d’un bon 170 km/h mais préférera rouler à 140 – 150 soit 1500 tr avant la zone rouge qui se situe à 9500.
L’intérêt de sa démultiplication longue, c’est que ces 1 500 tr vous serviront réellement pour accélérer un dépassement sur voie rapide.
Victoire Yamaha sur le moteur mais d’un souffle car le SWT offre déjà beaucoup avec ses performances dignes des plus grands.
Au moment de conclure, j’ai envie de dire que comparer ces deux scooters, c’est comme comparer une Ferrari pure sportive et une Maserati sportive de tourisme.
Ces deux scooters vont franchement vite partout et vous emmèneront également partout et souvent hors des avenues bouchées des villes.
Simplement là où le Tmax se veut extrême, Le Honda a su garder une part de GT afin de ne pas effrayer le possible acquéreur.
Son seul défaut est justement par rapport aux futurs propriétaires de ne pas pousser le mimétisme plus loin en adoptant à son tour des roues plus grandes.
A l’heure du bilan, il l’emporte pour son rapport qualité/prix/performance imbattable.
D’un point de vue dynamique, il ne lui manque que des roues plus grandes pour finir de convaincre le futur acheteur de gros scooters.
Tarif SW-T 400 : à partir de 6 690€Nouveauté scooter

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