Légères déceptions en arrivant à cette 3ème édition des Journées Nationales de la Moto et du Scooter, dans le cadre majestueux de l’Autodrome de Montlhéry pour la seconde fois consécutive.
Certes, ce lieu mythique ne perd pas de sa superbe et un soleil chaud nous a accompagné durant tout ce week-end consacré aux 2 roues.
Toutefois, parmi les participants aux stands ‘Essais’ prévus, seuls BMW, Harley-Davidson, Yamaha et Vectrix étaient présents le samedi 24, auxquels s’est ajouté Kawasaki le dimanche 25.
De plus, l’intérêt principal de ces JNMS 2010 étaient la présence de certains équipementiers dont la principale démonstration liée au progrès en terme de sécurité s’est déroulé le samedi matin pour les yeux des professionnels et de la déléguée interministérielle à la Sécurité Routière qui avait fait le déplacement, Michelle Merli…Pas de seconde démonstration l’après-midi, ni durant le reste du week-end, pour le public car elles impliquent une mise en place et un coût élevé (cascadeur, deux gilets Airbag explosés, une moto sur le flanc et un scooter crashé sur une voiture impactée en latéral, etc…).
Deux stands très intéressants étaient donc consacrés aux nouveaux équipements de sécurité passive (Airbag motards) et un autre représentait Axa avec un banc d’essai pour représenter un des tests d’homologation des casques.
Kawasaki faisait des démonstrations de sécurité active avec l’anti-patinage équipant une GTR1400, tandis qu’un grand parking permettait la découverte et l’essai de scooters électriques.
A mon sens, un atelier ou un stand consacré à la démocratisation de l’ABS moto manquait quelque peu.
Croisé au détour de l’allée centrale, Thierry Traccan de Moto-Revue me faisait part de son égal sentiment, dans la mesure où certains équipementiers absents possèdent pourtant des démonstrateurs mobiles prêt à l’emploi pour tous types de manifestation.
Ce léger manque d’implication des acteurs du 2 roues aux JNMS n’aide pas à sortir le milieu de la moto de son image plus ou moins artisanale adressée à une utilisation passionnée, alors que la réalité de notre temps implique d’avantage d’ouverture.
Car, en dehors de l’ambiance agréable presque familiale, l’objectif de ces journées indique une prise de conscience plus professionnelle du milieu pour les utilisateurs et surtout susciter l’intérêt des pouvoirs publics pour une meilleure prise en compte.
Avec la menace d’un CT moto obligatoire et le poids des taxes sur les équipements des motards, la bonne approche de la sécurité sur 2 roues est une affaire trop sérieuse pour laisser passer les bonnes opportunités de communiquer un autre visage, plus conscient.
L’année prochaine?
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