A chaque fois, on a l’impression que ce n’est pas près d’être fini.
Or l’annonce de cette nuit fut explosive pour cette saga à multiples rebondissements.
Suite à une première hausse des ventes sur le marché américain depuis 21 mois, le conseil d’administration a voté la conservation d’Opel dans le giron de GM ! C’est une demie surprise, tant GM a fait traîner l’affaire et a montré que se débarrasser de la branche allemande était un sacrifice.
Après cette annonce, deux doivent vraiment tirer la gueule, à commencer par Magna, qui a négocié depuis presque 6 mois cette vente qui aurait pu être signée ce mois-ci.
Néanmoins, le co-président Siegfried Wolf tient des propos cordiaux et sans aucune rancune.
L’autre, peut-être encore plus amer, est le gouvernement allemand, dont la chancelière Angela Merkel est actuellement aux Etats-Unis, qui a participé à la bonne mise en place et le financement d’Opel.
General Motors, avant toute excuse, va rembourser les 1,5 milliards d’euros d’aides d’ici la fin du mois, déclare le ministre allemand de l’Economie Rainer Buederle : “Nous rendrons l’argent aux contribuables”, et lâche en passant une petite humeur concernant le sort d’Opel qu’il juge “totalement inacceptable.
”PUBLICITÉPUBLICITÉDe son côté, “GM va bientôt présenter son plan de restructuration à l’Allemagne et aux autres gouvernements”, déclare le PDG Fritz Henderson.
Il va aussi très loin en racontant que la solution de conservation d’Opel “est censé être la plus stable et la moins onéreuse”, parlant de l’avenir “à long terme.
” GM parle de 3 milliards d’euros pour refaire une beauté à Opel, mais on se doute que ce choix s’est imposé tant la présence d’Opel est forte à l’intérieur du groupe, avec une Insignia bientôt rebadgée Buick ou des plate-formes communes.
En réfléchissant bien, la marque allemande pourrait servir de donneurs à l’Amérique du Nord en petits véhicules tels la Corsa ou Agila, luttant avec la Fiesta prochainement commercialisée outre-Altlantique.
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