Signature sportive du losange dans le passé, Gordini va revivre d’ici peu après l’arrêt en 1979.
La vidéo (voir suite) de Renault définit Gordini comme “la French Touch qui a séduit tant de personnes à travers le monde et qui séduira encore davantage à l’avenir”, en effet elle “sera une griffe qui va permettre de compléter les Renault Sport.
” Le premier modèle, la Twingo Gordini RS, sera dévoilée à l’Atelier Renault le 25 novembre prochain.
Comme certains lecteurs n’étaient même pas nés (c’est mon cas) à la sortie du dernier exemplaire, revenons sur ce succès des “petites bombes bleues à bandes blanches”.
Gordini, ça vient d’où ? D’Amédée Gordini.
Né Amedeo en Italie le 23 mai 1899, naturalisé français à 30 ans, il fit ses débuts chez Maserati, puis chez Hispano-Suiza et couru sur Fiat et aux 24h du Mans dans les années 1920 et 30.
Dans les années 30, il est connu pour ses Simca transformées voire transfigurées.
Son premier joujou voit le jour en 1946.
Il fabrique même des blocs pour la première année de championnat des conducteurs de Formule 1 en 1950.
Ses bolides courent autant en F1 qu’en F2, et même aux 24h du mans en 1951.
Il n’y aura qu’une seule victoire à son actif, hors championnat en 1951 grâce à Maurice Trintignant sur le circuit d’Albi.
Après un monoplace totalement nouvelle cette même année, une nouvelle victoire est enregistrée en 1952 au GP de la Marne en F2 avec Jean Behra.
Puis, après des abandons à répétitions et pas mieux que 5è sur le tableau final, il persiste jusqu’au Grand Prix de Naples 1957 et renonce à l’épreuve du Mans.
Après son retrait, il rejoint Renault et offre son expérience en mécanique qui lui donnera le nom de « sorcier ».
Pour son œuvre, il reçoit la Légion d’Honneur en 1953.
Il décède en 1979, le 25 mais, juste après la fin de la lignée.
Amedeo GordiniGordini épisode 3 : la R8Gordini épisode 2 : la DauphineSource : AutoDiva, Wikipedia, Christian Huet, Parisienne de Photographie
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