Catégories: Automobile
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18 mars 2020 13 h 25 min

Dossier : L’Amérique ne vend plus (3/4)

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Ford : Stabilité fragileFord a plutôt passé la crise sans encombre, n’enregistrant pas de pertes colossales comme ses collègues.
Il y a bien sur eu plusieurs bas pour l’ovale bleu, elle a du se séparer de ses parts dans Mazda, de ses marques de niches Jaguar et Land Rover, revendues au groupe indien Tata fin 2008, et d’Aston Martin en 2007.
Peut-être Ford avait-t-il vu le vent tourner avant l’heure ? Aux Etats-Unis, les ventes ont logiquement chuté, la gamme, si complète soit-elle, a des lacunes en bas de gamme.
Ayant compris cela, Ford a décidé d’importer la petite Fiesta à grand coup de marketing Web 2.
0, réseaux sociaux pour rameuter les jeunes auprès de sa citadine, qui a fait un carton en Europe (500.
000 unités en 9 mois).
Les modèles américains purs vont aussi disparaître en partie et petit à petit, la globalisation commencera à l’automne prochain avec la Focus qui sera identique en Europe et en Amérique du Nord et le C-Max devrait faire également son entrée.
Le style a beaucoup joué en faveur du groupe, enfin de Ford, car Mercury et Lincoln restent encore très peu diffusées, et de plus seulement aux USA.
Le renouveau esthétique a commencé outre-Atlantique par une identité plus affirmée en 2005 sur la berline Fusion, la Edge, la Mustang et en Europe le kinetic design a envahi la gamme avec les S-Max, Galaxy et Mondeo en 2006 et 2007.
La situation n’est alors pas mauvaise en voyant tout cela, mais il faut prendre en compte que les ventes globales ont baissé de 20% sur le premier semestre et que sa place de n°4 a été soufflée par Hyundai.
En position de force peut-être en Europe, mais ailleurs, Ford doit batailler contre les coréens en hausse malgré un marché en baisse.

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