Pour les amateurs, simple auditeur de TF1 le dimanche après midi, il est impossible de connaître Petrov.
Il faudra fouiller dans les plus férus de Formule 1 pour trouver un lecteur éclairé capable de retracer le parcours du russe.
Loin des pilotes brillants de la jet set comme Button ou Hamilton, ce grand échalas a un parcours atypique.
Quand certains ont commencé à tailler des trajectoires en karting , lui, il le faisait en … Lada !!ValenceSa carrière débute donc sur le tard en 2001, par la coupe Lada en Russie.
« Chez nous, il y a de la neige, j’aime la glisse.
J’ai commencé comme ça avec mon père et sa Lada et ensuite j’ai fait des courses » …PUBLICITÉPUBLICITÉMais que fait Renault avec un pilote d’autos qui ressemblent plus à des tracteurs qu’à une F1, à part se payer une belle vitrine en Russie en enrôlant le premier pilote russe de l’histoire du championnat, me direz-vous ?Et bien, il faut croire que le garçon, aujourd’hui âgé de 25 ans a du talent, du moins espérons le.
Très vite, en 2003, il rejoint le championnat Formule Renault (on y est) en Italie : 2003 & 2004 sans grand succès.
Il revient ensuite en Russie pour disputer des championnats que nous qualifieront de « locaux ».
La monoplace l’attire, lui qui avoue pourtant qu’avant 2005 : « chez nous, il n’y a pas de F1, je ne savais ce que c’était avant de venir en GP2 Series » (sic).
Son meilleur classement sera sa seconde place en 2009 au championnat GP2 derrière Hülkenberg (aujourd’hui chez Williams).
Pilote payant, désir de faire du marketing ou bien espoir d’attirer les pétro-dollars russes comme sponsor (Renault n’a pas de sponsor titre pour la saison à venir) ?La stratégie de Renault est obscure, nous aurons un début de réponse lors des tests de Valence qui débuteront Mercredi.
Source l’équipe
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