La réponse ne peut être oui ou non.
Initiée par les employés de Total, la grève illimitée touchant les 6 raffineries de l’entreprise sera rejointe par celles de Esso (groupe Exxon Mobil) pour soutenir leur cause.
Si l’on ne pouvait en aucun cas parler de problème de ravitaillement en carburants des stations d’essence, cela pourrait avoir des conséquences significatives si le mouvement venait à s’amplifier.
Pour le moment, il n’y aucunement lieu à paniquer.
Beaucoup ont du voir à la pompe hier des files d’attente interminables, et ce dès le petit matin et principalement dans les stations Total (je confirme en passant).
Évidemment, si tout le monde remplit son réservoir aujourd’hui, il y aura bien entendu une pénurie.
Jean-Louis Schilansky, président de l’UFIP, appelle aux automobilistes à ne faire le plein seulement “que quand on a besoin”.
Alors s’il vous plaît, jouez le bon sens et ne vous jetez pas sur les pompes, surtout si votre réservoir est aux trois quarts rempli.
Pour l’instant, seulement 132 stations Total sont partiellement à sec sur les 2.
000 que comptent le groupe dans hexagone (et les 12.
500 au total), un fait qui n’a rien d’exceptionnel un lundi suivant un weekend de chassé-croisé.
Source : Total, AFP, La TribunePhoto : Clik et Clak/SkynetblogsConcernant le point de conflit, les syndicats, CGT en pointe, avaient claqué la portes aux discussions dimanche et la date du comité central d’entreprise a tout de même été avancée au 8 mars au lieu du 29 mars.
Mais ce n’est pas encore pour satisfaire les salariés et la CGT, alors que la FCE-CFDT appelle à l’arrêt de la grève.
Le directeur général de Total Christophe de Margerie, a rappelé que le site de Dunkerque n’est pas menacé et qu’il n’est question d’“aucun projet de fermeture ou de cession de (ses) cinq autres raffineries en France.
”
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