Il faut que je vous raconte mon histoire d’amour avec cette départementale qui non seulement m’a sauvé des bouchons traditionnels du chassé croisé du 1er août mais qui a su également, chose rare aujourd’hui sur route ouverte, me distiller beaucoup de plaisir assis dans ma voiture.
Pas mal équipé sur quatre roues sans posséder non plus le flat 6 d’une Porsche, les occasions sont bien rares aujourd’hui de se faire plaisir.
La D906 qui traverse les Cévennes, c’est le pied total, une infinité de virages assez bien revêtus qui ont le bonheur de s’enchaîner sans jamais un seul bout droit, du plaisir en toute légalité donc puisqu’ici on ne parle plus de vitesse mais de trajectoires, de gommes usées comme il faut !…PUBLICITÉPUBLICITÉPour rejoindre ce paradis, il faut partir depuis le barrage de Naussac, à Langogne très exactement et suivre la direction d’Alès.
A partir de là c’est près de 100 km de virages qui vous attendent, ce n’est plus un repas copieux mais une orgie apte à vous fatiguer les bras et à avaler un train de pneus en aller – retour.
Prévoyez d’emmener avec vous un passager exempt de maux de coeur sur la route !Car en plus d’être un régal pour la mécanique, les Cévennes sauvages vous offriront un écrin de beauté ! C’est beau la France en dehors des autoroutes, car je dois bien vous l’avouer, j’étais parti pour prendre l’A6 puis l’A7 avant de venir me perdre dans ces montagnes…pour rejoindre mon lieu de vacances nîmois.
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