Nissan nous livre aujourd’hui une méga-galerie de photos de sa nouvelle Micra, l’occasion de revenir en détails sur cette quatrième génération.
Tout d’abord, le sujet qui fâche, du moins en France, l’absence de diesel.
Nissan justifie ce choix par le fait que les moteurs diesel deviennent de plus en plus onéreux à dépolluer, surtout quand il devront répondre aux futures normes européennes Euro VI.
De plus, avec l’actuelle Euro V, le Fap devient obligatoire et c’est au minimum un surcoût de 1 500 € pour le client.
Si la note est relativement indolore sur un haut de gamme, sur une citadine, cela passe moins bien.
Nissan argue aussi que son nouveau trois cylindres, atmosphérique ou bientôt suralimenté, est aussi sobre qu’un diesel et surtout moins polluant, ce qui est vrai.
Il n’en reste pas moins qu’en France, ou le client est hypnotisé, à tort, par le prix du gas-oil, ce choix risque d’être suicidaire de la part de Nissan.
Mais le franco-japonais ne compte de toute façon pas sur ce marché pour écouler le maximum de sa Micra.
Cette nouvelle Micra inaugure donc un tout nouveau trois cylindres en ligne qui se retrouvera à terme sous le capot d’autres Nissan mais surtout sous celui de nombreuses Renault, à commencer par la Clio IV et, plus surprenant, sous le capot de la Megane III en version suralimentée.
C’est également ce moteur qui équipera le futur couple Twingo III/Smart ForTwo.
Pour finir, si la Micra affiche un tarif très compétitif, il a fallu pour cela que Nissan face des sacrifices sur la qualité : la finition intérieure s’en ressent avec des plastiques durs et fins mais bien assemblé.
Cela n’est pas rédhibitoire mais il faut se rappeler que sa cousine Clio est l’une des mieux finies dans sa catégories sans pour autant être très onéreuse… du moins si l’on négocie une bonne remise chez son concessionnaire !
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension