Quelles solutions ?Actuellement sont menées aux Etats-Unis des recherches pour se débarrasser ou réduire le taux de métal rare (cf.
le néodyme) dans les aimants des moteurs.
Ils sont constitués de l’association du fer, du bore et du fameux néodyme (Nd-Fe-B).
D’ici deux à trois ans, l’équipe de George Hadjipanayis de l’Université du Delaware et créateur de l’aimant actuel, espère réaliser un prototype d’aimant utilisant une densité de néodyme s’approchant d’une particule pour 1 milliard, soit 30 à 40% de moins qu’aujourd’hui.
Existent également des aimants moins puissants et plus fragiles, constitués de samarium et de cobalt.
Mais là encore, le samarium provient majoritairement de Chine.
Dans le pire des cas, celui de la pénurie, il faudrait donc abandonner ou adapter la technologie.
Les Etats-Unis s’activent, l’Australie aussiDevant le monopole de la Chine sur le néodyme, les Etats-Unis se pressent de réduire leur dépendance à ce métal si précieux, car nécessaire pour les véhicules de l’armée et de tant d’autres domaines comme les éoliennes.
Une entreprise, US Rare Earths Inc.
, s’est lancée sur le créneau et semble détenir une mine à Diamond Creek, dans l’Idaho, regorgeant de terres à 1,4% de néodyme, et plus de 4% d’autres métaux rares.
L’exploitation devrait débuter en 2014.
Les 5 parties : Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (1/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (2/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (3/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (4/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (5/5)
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