Risque de pénurie ?Selon des estimations, environ 8 millions de tonnes de néodyme resteraient à exploiter, et ce aux Etats-Unis, mais aussi, en Australie, au Canada, en Russie, au Brésil, en Inde et au Sri Lanka.
Quant à l’Europe…que nenni ! Ce qui rassure, c’est le rapport entre réserves et taux de néodyme utilisé.
Un moteur de voiture électrique équipé d’aimant à néodyme nécessite 1 kilogramme de néodyme.
Il faut donc environ 700 millions de kilogrammes pour électricifier intégralement le parc automobile mondial actuel.
Mais attention, le néodyme n’est pas destiné uniquement à l’automobile ! Il est présent dans les disques durs, missiles, casques, lasers, turbines d’éoliennes et d’autres matériaux proches et tout aussi rares comme le niobium ou terbium sont présents dans les aciers à haute élasticité, écrans plasmas, systèmes de navigation, écrans plats, ampoules basse consommation, filtre à eau, etc.
Malgré tout, les spécialistes estiment que d’ici à 2020-2025, les réserves seront assez faibles pour créer une pénurie de néodyme et ainsi freiner considérablement la production de moteurs et donc de véhicules électriques ou hybrides.
Au final, le même sort que pour les véhicules thermiques carburant aux dérivés du pétrole…Retour à la case zéro !Les 5 parties : Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (1/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (2/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (3/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (4/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (5/5)
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